Tweet Share TUNIS (TAP) - Les recommandations issues du séminaire international sur : «La faute médicale et la responsabilité» (13-14 avril à Gammarth) ont été axées sur la révision du cadre juridique relatif à la responsabilité médicale. Il était, également, question de la création d'un fonds de dédommagement des préjudices médicaux, outre l'instauration d'un cadre juridique régissant la sécurité de la profession de médecine. Les intervenants ont appelé à la garantie du droit du médecin de pratiquer sa profession dans un climat de confiance, tout en préservant le droit du patient à être dédommagé, convenablement, en cas de préjudice dd à une faute médicale ou une quelconque négligence. Les participants ont, également, mis l'accent sur l'importance de créer de nouveaux mécanismes de négociation et de réconciliation rapide et équitable entre le médecin et le malade lésé. Le Bâtonnier de l'Ordre des avocats, Chawki Tabib, a, dans ce sens, expliqué que la recherche de nouveaux mécanismes de dédommagement est une nécessité vu les délais exigés par les procédures judiciaires pouvant dépasser les trois ans, sans oublier l'état du malade victime d'une faute médicale qui peut mener à l'invalidité voire au décès. De son côté, le ministre de la Santé, Abdellatif Mekki, a souligné l'importance d'offrir toutes les garanties du succès dans le domaine médical, notamment, en accordant une place de choix à la formation continue dans le système de santé en Tunisie. A noter que la rencontre s'est tenue, à l'initiative de l'Union international des avocats (UIA) et de l'Ordre national des avocats de Tunisie, avec la participation de spécialistes de Tunisie, du Maroc et de France. Tweet Share Suivant