Tweet Share ATHENES (TAP) - Le chef du parti de gauche radicale Syriza, propulsé deuxième parti grec après les législatives de dimanche selon un sondage sortie des urnes, a appelé dimanche à la formation d'un "gouvernement de gauche" pour "dénoncer" les accords conclus par Athènes avec l'UE et le FMI et l'austérité qu'ils imposent. Le résultat du scrutin de dimanche "a privé de toute légitimité le mémorandum" d'accord prévoyant une cure d'austérité en Grèce en échange de prêts internationaux d'un total prévu de 240 milliards d'euros destinés à sauver le pays de la faillite, a affirmé Alexis Tsipras, 37 ans, dont l'ampleur de la percée a été une des surprises du vote. "Notre programme est un gouvernement de gauche qui annule le mémorandum (...) nous ferons tout pour que le pays ait un gouvernement qui dénonce l'accord de prêt", a-t-il insisté. Son parti est crédité de 47 sièges au parlement qui en compte 300, selon un sondage sortie des urnes après les législatives de dimanche. Cette percée pourrait priver de tout espoir de majorité une coalition visant à garantir le maintien du pays dans l'euro, à laquelle ont appelé les dirigeants des deux partis gouvernementaux sortants, le conservateur Antonis Samaras et le socialiste Evangélos Vénizélos, laminés dans les urnes pour leur ralliement à l'austérité. Tweet Share Précédent Suivant