Tweet Share TUNIS (TAP) - Des élus du groupe démocrate à l'Assemblée Nationale Constituante ont expliqué, lors d'une conférence de presse du parti Al Massar, jeudi, leur position sur la loi de finances complémentaire et du budget complémentaire adoptés le week-end écoulé. Le constituant Samir Bettaieb, porte-parole d'Al Massar, a fait remarquer que le budget "n'a pas précisé le moyen de financement des logements sociaux et n'a pas prévu d'encouragements aux promoteurs immobiliers". Mongi Rahoui (nationaux démocrates), a considéré que "l'imagination du Gouvernement actuel n'a pas été assez révolutionnaire pour proposer des mesures sociales dans la loi de finances complémentaire" s'agissant de l'habitat, de l'action solidaire et de l'aide aux familles démunies. Il a passé en revue les propositions présentées par le bloc démocratique pour remédier aux lacunes relevées dans la loi de finances et le budget complémentaires, à l'instar des imprécisions dans les lois sur la confiscation et le rôle des administrateurs judiciaires dans la valorisation des biens confisqués. Noomane Fehri, du parti Républicain, a mis l'accent sur la proposition d'un "fonds de souveraineté" présentée par le groupe démocrate au gouvernement, dans l'objectif de créer une source de financement des projets de développement nécessaires à la création d'emplois. Il est, en outre, revenu sur les détails de la proposition du groupe de réinvestir la taxe de 5% imposée sur les recettes de "Tunisie Télécom" dans le secteur prometteur des TIC. L'élue Salma Baccar (Al Massar) a critiqué l'article relatif à l'exonération d'impôts de toutes les catégories d'associations, prévenant que "certaines associations servent de vitrines à des partis politiques". Les membres du groupe démocrate ont préféré s'abstenir lors du vote pour l'approbation du projet de budget complémentaire pour "éviter toutes nouvelles allégations accusant l'opposition d'entraver l'action du gouvernement", a-t-elle encore dit. Tweet Share Suivant