Tweet Share TUNIS (TAP) - ''La présence de la production musicale tunisienne dans les médias audiovisuels nationaux'', tel est le thème d'une journée d'étude organisée mardi, au siège de l'Institut supérieur de musique de Tunis, avec la participation d'une pléiade de musiciens, d'hommes de culture et de médias. A cette occasion, Hichem Senoussi, membre de l'organisme indépendant de l'information audiovisuelle, a fait une communication sur ''le cadre juridique du décret 116 en date du 4 novembre 2011'', précisant que ce décret stipule la nécessité de promouvoir la production culturelle nationale, selon un cahier des charges permettant d'assurer la diffusion de 40 pc de la production musicale tunisienne sur les radios et les chaînes de télévision. Comparant le cahier des charges tunisien, qui n'est pas encore mis en oeuvre, avec le cahier des charges français, M. Senoussi a indiqué que celui-ci fixe le taux de diffusion de la production musicale sur les ondes des radios publiques, privées ou thématiques, à 35 pc de la production musicale française. Dans sa communication, ''Protection des droits d'auteur dans la législation tunisienne'', Mohamed Selmi, représentant de l'Organisme tunisien de protection des droits d'auteur, a donné un aperçu historique de la législation régissant la protection de la propriété littéraire et artistique (droits d'auteur et droits voisins). Il a évoqué la naissance de la propriété littéraire et artistique en Tunisie, avec l'adoption de la convention de Berne (décembre 1887). La Tunisie a également signé plusieurs autres conventions internationales y afférentes dont la convention internationale du droit d'auteur de l'UNESCO (mars 1969) et la convention portant sur les volets de la protection intellectuelle ayant trait au commerce pour l'année 1994, adoptée en 1995. Il a ajouté que la Tunisie est connue pour ses contributions dans le domaine des droits d'auteur, en collaboration avec l'UNESCO, aboutissant en mars 1972 à la mise au point d'une loi pilote en la matière, en faveur des pays en voie de développement. L'avocat Ahmed Hassana a, de son côté, traité de l'aspect judiciaire, faisant remarquer la loi protège les créateurs en Tunisie contre le piratage mais que les intéressés ne font pas recours à la justice pour se défendre parce que, souvent, ils ignorent le contenu de cette loi. Dans son intervention intitulée ''le rapport de l'autorité de tutelle avec le secteur de la musique'', le musicien Naoufel Ben Issa a indiqué que cette relation doit aboutir à une meilleure diffusion de la production musicale, en consolidant la coordination tripartite entre les producteurs, le ministère de la Culture et les médias. Tweet Share Précédent Suivant