Tweet Share CARTHAGE (TAP) - «La Présidence de la République apporte son soutien entier au Gouvernement dans ses efforts visant à lutter contre la corruption et à juger les personnes impliquées dans la mauvaise gestion des deniers publics», a indiqué, vendredi, le Porte-parole officiel de la Présidence de la République, Adnène Mansar. La Présidence de la République est pleinement satisfaite des visites effectuées par les membres du Gouvernement dans les régions, a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse. La Présidence de la République et le Gouvernement oeuvrent de concert afin d'élaborer un projet de loi relatif à la lutte contre la corruption, a-t-il encore souligné, précisant que ce projet sera bientôt soumis à l'Assemblée Nationale Constituante. D'autre part, M. Mansar a appelé l'ensemble des pays concernés par la restitution des fonds détournés à l'étranger à coopérer avec les autorités tunisiennes pour récupérer les biens et avoirs spoliés. S'agissant du dossier de l'extradition de l'ancien Premier ministre libyen Al-Baghdadi Al-Mahmoudi, le Porte-parole officiel de la Présidence de la République a souligné qu'un accord de principe a été conclu avec le côté libyen sur les conditions de son extradition. Il a, à cet égard, fait remarquer qu'une délégation composée de représentants de la Présidence de la République, du ministère des Droits de l'Homme et de la Justice transitionnelle, du ministère de la Justice ainsi que de plusieurs défenseurs des droits de l'Homme s'est rendue, la semaine écoulée en Libye, pour vérifier le bon fonctionnement de l'appareil judiciaire dans ce pays. ̈Evoquant le dossier syrien, M. Mansar a réaffirmé la position de principe de la Tunisie qui rejette toute intervention militaire en Syrie", faisant part de son appui aux initiatives de la Ligue des Etats Arabes et de l'envoyé spécial conjoint des Nations Unies et de la Ligue des Etats arabes pour la Syrie, Kofi Annan, Kofi Annan. «L'intervention étrangère ne réalise aucunement les ambitions du peuple syrien et ne peut que déstabiliser la région, diviser la Syrie et déclencher une guerre civile», a-t-il justifié. Tweet Share Suivant