TUNIS, 3 mars 2010 (TAP) - Une réunion de suivi avec les conseillers à l'export s'est tenue, mercredi, à Tunis, sous la présidence de M. Ridha Ben Mosbah, ministre du Commerce et de l'Artisanat. Le métier de conseiller à l'export, créé en 1998 et effectivement entré en vigueur en 2003, consiste en la collecte et l'analyse des informations relatives aux marchés extérieurs, l'évaluation du positionnement des entreprises tunisiennes et de leurs produits par rapport à ses concurrents intérieurs et extérieurs et l'élaboration de stratégies appropriées à l'entreprise dans le domaine de l'exportation. Le conseiller à l'export est également chargé d'assister les entreprises exportatrices en matière d'adaptation des produits aux exigences internationales et d'identifier des possibilités de partenariat et de financement profitables à l'entreprise. La réunion a permis de prendre connaissance des préoccupations du conseiller à l'export et d'identifier les solutions à même de promouvoir ce métier, de manière à permettre à cette profession de jouer pleinement son rôle dans le développement des entreprises exportatrices. L'accent a été mis sur le cadre réglementaire régissant ce métier, les similitudes entre l'activité du conseiller à l'export et celle des sociétés de commerce international ainsi que les mécanismes mis en place par le Fonds d'accès au marchés extérieurs (FAMEX). Les participants ont souligné l'intérêt qu'il y a à conquérir de nouveaux marchés à l'export et à intensifier la participation tunisienne aux manifestations internationales. Le président de la Fédération nationale de l'exportation a appelé à la structuration de ce métier, faisant état de la disposition de l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (UTICA) à contribuer à la réalisation de cet objectif. M. Chokri Mamoghli, secrétaire d'état chargé du Commerce extérieur, a souligné que l'économie tunisienne est de plus en plus orientée vers les créneaux à forte valeur ajoutée, tel que le secteur des services. Il a rappelé que la phase pilote du programme de mise à niveau des services a commencé depuis 2009, relevant que le conseiller à l'export a la possibilité d'adhérer à ce programme en vue d'en tirer le maximum de profit. Sur un autre plan, le secrétaire d'Etat a souligné l'enjeu d'accroître le taux d'encadrement au sein des entreprises exportatrices et de promouvoir leur capital humain, afin de leur permettre d'accéder dans les meilleurs délais, à de nouveaux marchés. M. Mamoghli a appelé à favoriser l'échange d'expertises entre la Tunisie et les autres pays qui l'ont précédé en matière de conseil à l'export. Il convient de rappeler que le nombre des bureaux de conseil à l'export s'élève actuellement à 180, dont la majorité sont implantés dans le grand Tunis.