Tweet Share OUAGADOUGOU (TAP) - Des représentants du gouvernement malien et des mouvements rebelles qui se sont emparés de la moitié nord du pays en avril ont accepté mardi à Ouagadougou d'entamer des négociations pour trouver une issue pacifique au conflit, a fait savoir le médiateur burkinabé. Il s'agissait de la première rencontre des autorités maliennes avec les rebelles touaregs du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA) et les islamistes d'Ansar Dine. "Les trois délégations se sont entendues sur la nécessité de créer un cadre propice à un dialogue exhaustif entre Maliens qui sera ouvert aux représentants des communautés du nord du Mali", a déclaré le ministre burkinabé des Affaires étrangères Djibril Bassolé, s'adressant à la presse. Dans un communiqué diffusé après leur rencontre, les trois parties indiquent que leurs représentants se sont entendus pour mettre fin aux hostilités. Ils font en outre de "l'engagement en faveur de l'union nationale, de l'intégrité territoriale et d'une forme républicaine de laïcité un préalable à l'ouverture du dialogue". Epaulé par Ansar Dine, le MNLA, qui a entamé son offensive en janvier, s'est donc emparé du nord du pays en avril en profitant de la confusion consécutive au coup d'Etat militaire de mars à Bamako. Des divergences sont ensuite apparues avec les islamistes, qui veulent imposer la charia. L'Union africaine (UA) a donné son aval le mois dernier à une intervention militaire pour restaurer la souveraineté de Bamako dans le Nord, ce qui n'a toutefois pas mis fin à la diplomatie. Tweet Share Suivant