Tweet Share TUNIS (TAP) - Le syndicat général de l'enseignement secondaire a publié, lundi matin, un communiqué dans lequel il exprime "son regret du contenu du communiqué du ministère de l'Education", publié dimanche et qui comporte, selon lui, des "supercheries". Le syndicat a évoqué "l'échec des négociations sur tous les plans" imputant "l'entière responsabilité de la grève des professeurs les 22 et 23 janvier 2013 et tous les mouvements militants qui s'en suivront au ministère de l'éducation " selon le texte du communiqué. Le ministère de l'Education avait, dans un communiqué publié dimanche, exprimé "ses regrets de n'être pas parvenu à un accord avec le syndicat général de l'enseignement secondaire pour annuler la grève" et réaffirmé "la volonté constante d'établir un dialogue responsable et fructueux ainsi que son respect du droit syndical et de sa disposition à l'application de la loi notamment la règle du travail accompli". Le syndicat a, dans son communiqué, relevé que "les précisions du ministère de l'Education sont erronées" signalant que "l'accord sur la baisse des heures de travail n'a aucun fondement" et que "toutes les suggestions formulées par le ministère au cours des dernières négociations ne sont qu'une annonce de l'élaboration d'un projet juridique pour la réduction des heures de travail qui sera soumis au conseil des ministres dans les plus brefs délais". Sur ce point, le syndicat a précisé que "l'accord de principe du ministère est une preuve qu'il a refusé d'appliquer les accords conclus dans ce sens le 21 octobre 2011". En ce qui concerne la réduction des heures de travail des enseignants et de l'abaissement de l'âge de la retraite de 5 ans avec bonification, le syndicat a précisé que "cette baisse qui constitue une nécessité urgente vu la pénibilité du travail offrira plus de 5 mille postes d'emploi supplémentaires pour les diplômés au chômage en 2013 et plus de trois mille postes d'emplois supplémentaires annuellement à partir de l'année prochaine". La même source estime que "cette mesure ne coûtera au ministère aucune charge financière supplémentaire dès lors que le ministère a annoncé le recrutement de 10 mille diplômés du supérieur au titre "d'accompagnateur scolaire". Au sujet de la revendication de la prime de "métier difficile" que le ministère a considéré comme nouvelle requête n'ayant pas dépassé les deux mois, le syndicat a indiqué que "cette demande a été fixée en vertu de la motion professionnelle émanant du congrès du syndicat général au mois de janvier 2010" faisant savoir que "des négociations ont été entamées à ce sujet avant et après la révolution". Le ministère de l'Education avait dans son communiqué précisé avoir "répondu aux revendications ayant trait au doublement de la prime pour les fournitures de rentrée scolaire et de l'abaissement de l'âge de la retraite de 5 ans avec bonification" et souligné "sa volonté d'accélérer l'application des précédents accords relatifs à l'avancement professionnel et à la baisse graduelle des heures de travail à compter de septembre 2013". Le syndicat a, ajoute le communiqué, "relevé que le ministère n'a pas pris en considération la revendication portant sur l'intégration des contractuels compte tenu de leurs conditions "dramatiques" qui constituent un danger réel pour le rendement du secteur de l'éducation". Tweet Share Suivant