WASHINGTON, 21 juillet 2010 (TAP) - La Grande-Bretagne et les Etats-Unis ont déclaré mardi qu'il n'était pas trop tard pour trouver une solution pacifique à la question du programme nucléaire iranien, mais ils se sont dit déterminés à mettre en oeuvre de nouvelles sanctions. Les Nations unies ont voté en juin de nouvelles sanctions contre la République islamique pour tenter de l'inciter à reprendre des discussions sur son programme d'enrichissement de l'uranium. Les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne adopteront la semaine prochaine des sanctions allant au-delà de celles votées par l'Onu, dit-on de source diplomatique. "Nous exhortons le régime iranien à reprendre sans délai les négociations avec la communauté internationale. Il n'est pas trop tard pour le faire", a déclaré le Premier ministre britannique David Cameron lors d'une conférence de presse conjointe avec le président Barack Obama. Les deux dirigeants ont souligné que l'Iran avait été l'un de leurs principaux sujets de discussions lors de la première visite de Cameron à Washington en tant que Premier ministre. "J'ai remercié David pour les efforts considérables de la Grande-Bretagne pour assurer dans les jours qui viennent des sanctions fermes de l'Union européenne", a dit le président américain. "Avec nos partenaires P5+1", a-t-il dit en faisant allusion aux cinq membres permanents du Conseil de sécurité plus l'Allemagne, "nous restons attachés à une solution diplomatique, mais le gouvernement iranien doit comprendre que la voie de la défiance n'entraînera que davantage de pressions et d'isolement". Les nouvelles sanctions européennes portent sur le commerce, les banques, les assurances, les transports, notamment la navigation et le transport aérien de marchandises, et les importants secteurs de l'industrie du pétrole et du gaz. Le Parlement iranien a approuvé mardi une loi prévoyant des représailles contre tout pays qui inspecterait les bateaux ou les avions iraniens ou refuserait de faire le plein d'avions iraniens dans le cadre de sanctions étrangères, rapporte l'agence iranienne Fars.