« J'habite une maison à deux fenêtres. L'une, de langue arabe, l'autre, de langue française. J'essaie grâce à elles de regarder le monde, de dire mon être. Je suis le fruit de l'école tunisienne bilingue... », c'est par ces mots extraits de son texte « reconstruire Babel », publié dans l'ouvrage « Mille Langues et une œuvre », que le poète et essayiste tunisien Tahar Bekri a introduit la rencontre autour du bilinguisme qui a eu lieu mercredi soir à Paris.