Debout devant le public du théâtre municipal de Tunis, Bacem Anes Romdhani tenait son violon d'une main, l'archet de l'autre. Ses yeux pétillants et son côté juvénile épousaient bien son calme, ses mouvements énergiques et l'impatience dans son regard en face du Maestro Hafedh Makni.