TUNIS, 24 sept 2009 (TAP) - Caprices de nature ou manque de publicité, quoi qu'il en soit, le théâtre municipal de Tunis n'a pas affiché "plein" ce soir à l'ouverture du Festival international du film de Tunis qui se tient dans sa troisième édition du 23 au 27 septembre. Une heure quinze minutes de retard, en attendant l'arrivée des stars et la montée des marches, avec des vedettes très connues en première ligne. C'est dans cette ambiance festive, de glamour et de prestige, que s'est ouverte la 3ème édition du FIFT dans sa version 2009. Strass et stars sous les feux de la rampe Dans la bonbonnière, tous les regards sont rivés, sous les lumières scintillantes et flamboyantes, vers les hôtes de tous bords, venus participer aux troisièmes noces du septième art mondial. Pour ne citer que Claudia Cardinale, Mireille Darc, Victoria Avril, Maria Bello, Catherine Jacob, Nadine Labaki, Dorra Zarrouk, Mouna Noureddine et bien d'autres. Prenant la parole, Nicolas Brochet, directeur de cette manifestation a tenu à préciser que la femme occupe en Tunisie une place importante manifestant la volonté de dédier cette session à Mme Leila Ben Ali, épouse du président de la république, présidente de l'Organisation de la femme arabe (OFA) et de l'Association Basma pour la promotion de l'emploi des handicapés. C'est donc dans cette atmosphère, que "Tunis fait son cinéma" revient avec un hommage, cette fois, aux femmes qui, belles ou séduisantes, élégantes ou fatales, bon chic bon genre, donnent toutes une allure à la "cannoise" pour le Fift 2009. Seulement, il ne faudrait pas dans ce décor de paillettes et de stars, mettre l'essentiel au dernier plan. Le choix du film d'ouverture en apporte la preuve. Avec la projection d'une production hollandaise "Dunyaa et Denise" de Dana NEchushtan. Un film narratif, très jeune, plein d'émotions et de rires sur deux jeunes filles de 18 ans, -marocaine et néerlandaise-, qui n'ont de commun que l'âge avec deux façons de voir, deux façons de vivre la réalité, le rêve, les secrets, les peines et les soucis. L'ouverture semble de bonne augure pour faire découvrir de nouveaux films de différentes contrées, que le grand public n'a pas l'occasion de voir en dehors de tels rendez-vous qui constituent un outil important de richesse culturelle.