TUNIS, 9 oct 2009 (TAP) - La Tunisie a fondé son projet civilisationnel sur la corrélation entre le développement, la démocratie et la consolidation des droits de l'Homme dans le cadre d'une approche globale et cohérente basée sur l'égalité des droits politiques, économiques, sociaux et culturels. L'ensemble des décisions et mesures ordonnées par le Président Zine El Abidine Ben Ali destinées à consolider les droits de l'Homme et des libertés fondamentales, constituent une riche plate-forme venue réaffirmer l'attachement de la Tunisie du Changement aux nobles valeurs universelles et aux principes humanistes. La célébration du 20e anniversaire du Changement a été une nouvelle occasion pour annoncer un ensemble de mesures importantes relatives à la promotion du paysage médiatique et la consolidation des attributs du Conseil supérieur de la communication. Ces mesures visent, également, à renforcer les garanties judiciaires durant la période de garde à vue, promouvoir le système pénal, interdire l'hébergement des enfants avec leurs mères emprisonnées, ainsi qu'à créer des espaces spéciaux pour la protection et l'hébergement de la mère emprisonnée se trouvant en période de grossesse ou d'allaitement. La réforme constitutionnelle fondamentale de 2002 est venue à point nommé consacrer l'Etat de droit et des institutions, en accordant une place de choix aux droits de l'Homme dans la constitution. Elle a, à cet égard, garantit la protection de la vie privée de l'individu, consolidé la confidentialité des communications, assuré la protection des données personnelles et consacré l'inviolabilité de ces droits. Le Chef de l'Etat a affirmé à maintes reprises, que les libertés en Tunisie sont, aujourd'hui, garanties par la Constitution et les lois et qu'elles n'ont rien à envier à celles dans plusieurs pays avancés tant au niveau du texte que dans la pratique que ce soit en ce qui concerne les libertés individuelles ou publiques ou encore la protection et la consécration des droits de l'Homme dans ses différentes dimensions. Le dispositif des droits de l'Homme s'est également consolidé à travers la mise en place de mécanismes et structures spécialisés dans la protection de ces droits. Il s'agit notamment de la création en 1991 du Comité supérieur des droits de l'Homme et des libertés fondamentales dont les attributions se sont élargies par la suite, de l'institution de la fonction de premier conseiller auprès du Président de la République chargé des droits de l'Homme et de la création d'une coordination des droits de l'Homme au ministère de la Justice et des droits de l'Homme et de deux cellules des droits de l'Homme au ministère de l'Intérieur et du développement local et au ministère des Affaires étrangères. La direction politique s'est engagée, également, à promouvoir le dispositif des droits de l'Homme dans le programme présidentiel pour la Tunisie de demain. Ce programme a réaffirmé l'impératif de traduire ces droits dans la réalité, dans le texte comme dans la pratique, à la faveur d'une démarche graduelle et progressive qui prend en considération les exigences de l'étape. De par son attachement à faire prévaloir les principes de la liberté, de la démocratie, des droits de l'Homme et à favoriser la conciliation entre les fondements de l'identité civilisationnelle et les attributs de la modernité et du progrès, le projet civilisationnel initié par la Tunisie a accordé à la femme une place privilégiée qui ne cesse de se renforcer, l'objectif étant de préserver les intérêts de la famille et de favoriser son équilibre. Au cours de ces vingt dernières années, les droits de la femme ont connu une évolution significative que lui ont permis de jouer le rôle d'un partenaire actif aussi bien au sein de la famille que dans la société. Il va sans dire que la pertinence de l'approche tunisienne en matière de consolidation des droits de l'Homme et des libertés fondamentales a contribué, pleinement, au renforcement de la présence de la Tunisie au sein des instances onusiennes, régionales et internationales. Les efforts déployés par le Président Zine El Abidine Ben Ali dans ce domaine lui a, également, valu estime et considération internationales, illustrées notamment à travers les témoignages de considération et de reconnaissance rendus par plusieurs institutions et organisations internationales spécialisées. Profondément attachée aux principes des droits de l'Homme et à leurs valeurs universelles, la Tunisie est immensément fière qu'elle soit parmi les Etats fondateurs du Conseil des Droits de l'Homme et les premiers pays à se soumettre à la Révision Périodique Universelle (RPU) de ce conseil, partant de la conviction des efforts qu'elle ne cesse de déployer en vue de traduire ces droits dans la réalité, la Tunisie ayant adopté l'ensemble des accords et conventions internationaux dans ce domaine. La Tunisie, sous la conduite du président Zine El Abidine Ben Ali, s'emploie à consacrer les droits de l'Homme dans leur acception globale : droits civils, politiques, économiques et sociaux, en plus du droit à l'identité nationale, à la protection des données personnelles, à un environnement sain et au développement durable. Dans son discours prononcé, le 12 mai 1992, à l'occasion de la célébration de la journée nationale de l'agriculture, le Chef de l'Etat avait réaffirmé la nécessité de favoriser la corrélation entre ces droits. Il a, à cet égard, souligné qu' «il n'y a pas lieu de faire la moindre distinction entre les divers droits de l'Homme, en privilégiant une catégorie par rapport aux autres. Car, tous les droits sont interdépendants et complémentaires les uns des autres. Nos efforts sont axés sur la garantie du droit à l'alimentation, à l'emploi, à la santé, à l'enseignement, au logement, à la sécurité sociale, à la protection de l'enfance et de la famille et au soutien aux handicapés et aux catégories démunies, tout autant que sur la garantie de la liberté d'opinion, d'expression et d'information, de l'égalité entre les individus, de la non-discrimination et du droit à l'organisation associative et politique». Partant de son souci de faire de la Tunisie un pays des libertés et de la primauté de la loi, le Président Ben Ali a pris l'initiative d'instituer la médaille du Président de la République des Droits de l'Homme. Cette distinction récompense les personnalités et les organisations qui se sont distinguées par leurs éminents services en matière de protection, de promotion et de diffusion de la culture des droits de l'Homme aux plans national, régional et mondial. La création de cette médaille ne peut que traduire l'adhésion sincère de la Tunisie aux efforts de l'Organisation des Nations Unies et des différentes institutions et organisations y afférentes. L'amour de la Tunisie et l'engagement résolu à contribuer à son développement sont le dynamo qui incite la direction tunisienne à aller de l'avant sur la voie du renforcement des droits de l'Homme et de la consolidation de l'Etat de droit et des institutions, dans l'ultime objectif de rehausser le prestige de la Tunisie parmi les nations.