À peine le projet adopté par l'Assemblée des représentants du peuple que l'on parle déjà d'un remaniement ministériel imminent. Les principaux partis de la coalition gouvernementale, Nidaa Tounes et Ennahdha, sont mécontents de la gestion de Youssef Chahed. Ils veulent effectuer un remaniement ministériel pour intégrer les nouveaux partis proches (Union patriotique libre) et chasser les réfractaires (Afek Tounes). Si la troïka formée par Nidaa Tounes, Ennahdha et l'UPL, soutenue par Machrouaa Tounes et le bloc nationaliste, ont réussi à faire passer le projet de loi de finances 2018, cela n'augure point d'une stabilité permanente. À peine le projet adopté par l'Assemblée des représentants du peuple que l'on parle déjà d'un remaniement ministériel imminent. Un remaniement qui pourrait intervenir au plus tard début janvier prochain et qui serait dicté par les désaccords, qui se font sans cesse jour au sein de la coalition gouvernementale, issue du « Document de Carthage », au point que l'on est arrivé à une sorte de dialogue de sourds entre ses composantes essentielles, notamment avec les partis Afek Tounes, Al Massar, la centrale ouvrière UGTT et patronale UTICA.