Face à la hausse exorbitante des prix des moutons, qui devraient normalement se situer entre 600 et 2 000 dinars, le mufti de la République, Hichem Ben Mahmoud, a souligné que le sacrifice de l'Aïd est une sunna obligatoire et un rite à respecter. Cependant, il a également souligné que cette pratique reste tributaire de la capacité financière des citoyens, car l'Islam est une religion de facilité et non de contrainte. Le mufti a ajouté qu'afin d'éviter toute confusion, il serait préférable que la célébration de l'Aïd soit synonyme de solidarité et de tolérance. Il est impératif de prendre en considération la réalité socio-économique actuelle, dans un contexte de crise à la fois locale et internationale.