Dans la ville de Majel Belabbas au gouvernorat de Kasserine, et tout prés du collège Khaireddine Chelly, une ‘'mine antichar'' datant de la 2ème Guerre mondiale a été retrouvée, samedi 9 juin, sur un terrain archéologique. D'après le directeur du collège, la mine en question a été retrouvée lors d'une visite archéologique. Elle a été par la suite exposée aux agents de police qui ont été alertés aussitôt. Toutefois, le directeur du collège semble avoir lancé un appel le jour même au ministère de l'intérieur qui a tardé à intervenir, alors qu'il fallait trouver une solution pour son enlèvement surtout que la zone est très fréquentée. A propos de mines Une mine terrestre est une charge explosive conçue et placée de façon à être déclenchée, par l'action involontaire de l'ennemi, au passage de personnes (mine antipersonnel) ou de véhicules (mine antichar ou antivéhicule). La Campagne internationale pour l'interdiction des mines antipersonnel a débuté en 1992. La Convention sur l'interdiction des mines antipersonnel signée le 3 décembre 1997 à Ottawa par 133 pays est entrée en vigueur le 1er mars 1999. En 2010, trente-neuf pays n'ont pas encore signé le traité d'Ottawa, dont la Chine, l'Inde, le Pakistan, la Russie et les Etats-Unis, mais la plupart respectent ses dispositions, affirme l'ICBL. Seuls trois pays produisent encore des mines antipersonnel, l'Inde, le Pakistan et la Birmanie. La Chine possède le plus important stock de mines antipersonnel au monde avec 110 millions de mines. Seul un gouvernement, la Birmanie, utilise encore des mines antipersonnel. Des groupes rebelles posent toutefois encore des mines dans six pays, l'Afghanistan, la Colombie, l'Inde, le Pakistan, le Yémen et la Birmanie.