Aujourd'hui, Jeudi 7 Janvier 2013, comme hier, l'assassinat du militant et leader tunisien Chokri Belaid a fait l'objet des centaines d'articles rédigés et de reportages réalisés autour de la planète. Le site américain Huffington Post revient sur l'assassinat et les événements ayant succédé à ce crime. Dans un article intitulé « L'assassinat de Chokri Belaid : Ennahdha rejette la dissolution du gouvernement », l'auteur Bouazza Ben Bouazza indique que Ennahdha a rejeté la proposition du premier ministre Hamadi Jbali de dissoudre le gouvernement actuel et de former un gouvernement de compétences nationales. Il ajoute qu'Ennahdha a expliqué son refus par le fait que Hamadi Jbali n'a pas informé son parti de sa décision de dissoudre le gouvernement et que la dissolution du gouvernement met le futur du pays en péril. La chaine américaine CNN décrit Belaid, dans un reportage, comme « une inspiration pour des millions de tunisiens, la voix d'une coalition laïque large ». Le reportage rappelle que le président provisoire Moncef Marzouki a prévenu que la polarisation de la société tunisienne entre « laïques » et « islamistes » risque de mener le pays à une guerre civile. C'est une transition démocratique « tumultueuse », indique le reportage. Le quotidien vénézuélien « El Universal » décrit le défunt comme un « militant marxiste, un opposant ardent des islamistes ». Le quotidien italien La Republica commente que l'assassinat de Belaid a mené le pays à « une crise institutionnelle ». Le quotidien libanais Assafir intitule un de ses articles « l'ère des assassinats a commencé avec Ghannouchi… Belaid es est un martyr ». Pour son part, le parti communiste libanais a condamné l'assassinat. De même, le Parti Communiste Espagnol a condamné l'assassinat de Chokri Belaid. Le parti espagnol indique que ce crime confirme les menaces contre les droits, la démocratie, et les libertés en Tunisie. Le peuple tunisien n'a pas besoin de technocrates, il a plutôt besoin d'une organisation rapide des élections selon un communiqué rendu public ajourd'hui.