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Contrebande et commerce parallèle: la création de zones de libres échanges pourrait être une solution
Publié dans Tunivisions le 12 - 12 - 2013

"La création, sur les frontières tunisiennes, d'une zone de libres échanges qui sera baptisée "la zone maghrébine d'industrialisation et de libre échange commercial", pourrait être la solution idoine pour lutter contre les phénomènes de la contrebande et du commerce parallèle, qui ont proliféré après la révolution, a suggéré, jeudi, Kamel Laroussi, chercheur à l'Institut tunisien des études stratégiques (ITES).
Pour M. Laroussi, qui intervenait à une journée d'étude organisée par l'ITES à Dar Edhiafa (Banlieue nord de Tunis), sur "la contrebande et le commerce parallèle", ceci permettrait aux pays maghrébins et aux entreprises économiques de la région du Maghreb de créer "des entreprises industrielles mixtes et de les approvisionner en marchandises produites, exclusivement dans les pays concernés et aussi effectuer des échanges commerciaux avec des prix référentiels et exonérés de taxes douanières".
Le chercheur estime également que la lutte contre les pratiques de contrebande et de commerce parallèle nécessitent la mise en place d'instruments fermes de répression et de mécanismes de prévention, et ce, toujours dans le cadre de la loi et des institutions cohérentes.
Le ministre du Commerce et de l'Artisanat, Abdelawaheb Maâtar a plaidé, lui, pour la mise en place d'une nouvelle stratégie de réforme structurelle et durable pour lutter contre ces deux phénomènes qui menacent, aujourd'hui, l'économie tunisienne en général et les secteurs formels en particulier.
Cette stratégie doit s'articuler, d'après M. Maâtar, autour de trois axes: l'ouverture de zones de libre échange sur les frontières de la Tunisie à l'instar de Ben Guerdane et Tatouine, la révision des lois fiscales concernant les tarifs douaniers de certains produits et l'organisation dans le sens d'une légalisation du secteur informel qui représente actuellement 54% du commerce global.
Il a expliqué que la légalisation du commerce parallèle doit aller dabs le sens de l'identification d'alternatives pour pratiquer les activités du commerce dans des cadres légaux et structurés, soit à travers la création d'espaces et d'avantages au profit des commerçants qui emploient plus de 34% de la main d'œuvre tunisienne dans le secteur du commerce.
Selon le ministre du commerce, le contrôle des frontières et l'organisation de brigades mixtes de l'Armée, de la Douane et de la Garde nationale pour lutter contre la contrebande, "ne suffit pas, face à l'évolution de ce concept de la contrebande qui a dépassé les frontières pour s'organiser dans des circuits au sein même de la douane à travers la corruption".
Il a fait remarquer que l'accroissement des activités de commerce parallèle grâce à la prolifération de la contrebande, "ne fait qu'accroître le taux de pauvreté, réduire les ressources de l'Etat et la justice sociale et minimiser les chances d'une répartition équitable des richesses, lesquelles ne prospèrent que dans le cadre de circuits structurés".
Le ministre du commerce a confirmé, par ailleurs, que les marchandises commercialisées à travers la contrebande sont essentiellement des produits subventionnés, ce qui constitue encore une perte pour l'Etat.


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