Suite à l'accident qui s'est déroulé à Kasserine et qui a coûté la vie à deux membres de la famille Dalhoumi, la sœur et la cousine, par des tirs des agents de sûreté au cours de la nuit du vendredi à Samedi 23 Août 2014, l'Observatoire des droits et des libertés a publié lundi le témoignage de Sondes Dalhoumi. Elle a indiqué que "suite à une soirée en famille et alors qu'elle était sur la route du retour en compagnie de sa sœur, sa cousine et son cousin des inconnus ont surgi de derrière les figuiers de barbarie et nous ont fait signe de nous arrêter sans qu'il y est aucun signe d'un checkpoint de police. Nous avons alors craint qu'ils puissent être des terroristes et j'ai pris la décision de ne pas s'arrêter jusqu'à ce qu'on soit touché par des coups de feu". Encore affectée par le drame qu'elle a vécu, Sondes a poursuivi son témoignage en déclarant que : "ma sœur qui était à côté de moi a été touchée directement à la tête, j'avais un morceau de sa tête sur moi et ma cousine, en arrière, criait "je suis touchée Sondes, je suis touchée…" C'est alors qu'une voiture de police s'est approchée de nous. Je les avais supplié de nous secourir alors que j'étais certaine que ma sœur était déjà morte… je leur ai demandé de nous ramener à l'hôpital en vain, ils ont pris peur et ils nous ont abandonnés". VIDEO - Témoignage de la conductrice et de sa proche parente