Les prétendants au poste de ‘'Président de la République'', ont commencé hier, 1er Novembre 2014, leur campagne électorale. Les candidats, ont entamé chacun sa campagne dans le lieu qu'ils ont choisi, mettant ainsi leur ‘'locomotive'' politique en marche pour convaincre leurs futurs électeurs. Ainsi, nous trouvons le candidat Noureddine Hached à Ben Arous, lequel a assuré qu'il travaillera à instaurer la démocratie et les droits de l'homme, tout en indiquant que le Président de la République doit être indépendant. Mustapha Kamel Nabli, qui a lancé hier sa campagne électorale de Sakiet Sidi Youssef dans le gouvernorat du Kef, a déclaré que le rôle du Président de la République est entre-autre d'unir tous les tunisiens et de s'occuper des problèmes de développement dans les régions intérieures. Le candidat Abdelkader Labbaoui, a déclaré lors d'une conférence de presse qu'il est impératif de rétablir l'autorité et le rôle de la Présidence de la République en tant qu'autorité constitutionnelle et l'un des piliers de l'exécutif. Il a précisé que le prochain président de la République sera le garant de la souveraineté, de la sécurité intérieure et extérieure, le respect de la Constitution et des libertés individuelles ainsi que le droit de toutes les régions au développement. Quant à Abderrazak Kilani, il a déclaré à Gabès qu'il vise à travers sa candidature l'unification des Tunisiens autour d'une personnalité indépendante et neutre ayant participé à la Révolution et qui dispose des qualités requises pour être chef d'Etat. L'ancien bâtonnier des avocats tunisiens a ajouté que les résultats des élections législatives peuvent permettre le retour du régime déchu, et que la solution consiste dans un candidat indépendant. Hamma Hammami, a promis lors du coup d'envoi de sa campagne électorale au jardin des martyrs, de préserver l'unité nationale du peuple tunisien et de définir une nouvelle doctrine sécuritaire et militaire en Tunisie. De son côté, Kamel Morjane a confié à Mosaïque FM lors de l'ouverture du siège de sa campagne électorale à Monastir, que sa récente visite à New York s'inscrit dans un cadre humanitaire et n'a rien à voir avec sa campagne électorale qui a commencé ce samedi, 1er novembre 2014. Ali Chourabi, a promis lors du lancement de sa campagne électorale dans le gouvernorat de Kairouan, de rendre espoir aux jeunes, de restaurer la sécurité et la stabilité dans le pays et de réaliser la justice sociale ainsi que la révision de la politique étrangère de la Tunisie en rendant la diplomatie au service de l'investissement et du développement. Le candidat indépendant Mohamed Frikha, élu déjà dans le nouveau Parlement en tant que tête de liste Ennahdha Sfax 2, a promis lors du coup d'envoi de sa campagne électorale à Sfax de s'activer pour réduire les taux de chômage dans le pays, de protéger le pouvoir d'achat des tunisiens et de préserver l'unité du peuple en renforçant les institutions sécuritaire et militaire. De même pour le président du parti Tayar Al Mahaba, Hechmi Hamdi, arrivé à Tunis le samedi soir en provenance de Londres, qui a déclaré que la balance du pouvoir changera pendant les élections présidentielles quand des membres d'Ennahdha et de Nidaa Tounes voteront en sa faveur en raison de ses idées innovantes et qui n'existent pas dans les programmes des autres candidats. A suivre…