A l'horizon de l'année 2015, la Tunisie aura achevé le processus de sa transition démocratique après avoir réussi les élections législatives, la mise en place de l'Assemblée des Représentants du Peuple, le 1er tour des élections présidentielles et dans 48 heures le 2ème tour, suite auquel les tunisiens saurons qui de Moncef Marzouki et Béji Caïd Essebsi serait leur prochain Président de la République, élu selon le suffrage universel. Quelques jours plus tard, sera connu également le prochain Chef du gouvernement à qui sera confiée la formation de la nouvelle équipe gouvernementale qui conduira la politique du pays pour les 5 prochaines années, si tout va bien. Suite à toutes ces étapes, un regain de confiance commence déjà à pointer à l'horizon, notamment avec les plus importantes institutions financières internationales. Il faut vraiment dire qu'il est grand temps ! Dans ce contexte, selon Hakim Ben Hammouda, ministre des Finances, il est attendu que la Banque mondiale accorde à la Tunisie deux crédits d'une valeur de 500 millions de dollars (environ 929 millions de dinars), qui seront perçus en deux tranches. Une première tranche en janvier 2015, et l'autre au mois de mars de la même année. Par ailleurs, selon Amine Mati, président de la Délégation du Fonds monétaire international (FMI) en Tunisie, l'institution a jugé que le taux de croissance fixé par le gouvernement pour l'année 2015, 3%, est réaliste et prudent en même temps. Mati a déclaré lors d'une conférence de presse tenue à Washington et suivie de près depuis Tunis que ce taux de croissance est réaliste lorsqu'on en prend en considération la situation floue que connaissent les économies qui sont liées à la Tunisie ainsi que l'attente des investisseurs jusqu'à la formation du prochain gouvernement.