Avec une production couvrant presque 12 % de nos besoins en gaz, la société Pétrolière de prospection et d'exploitation énergétique Petrofac, est depuis 17 jours du fait du blocage sauvage de son site des iles de Kerkennah. Actionnaire à hauteur de 55% dans le capital de Petrofac, l'Etat tunisien est aussi le grand perdant de ce chantage puisque les pertes sont estimées à 2, 4 millions de dinars sans parler des répercussions négatives sur l'alimentation de la de la STEG de Ain Turkia. Cette paralysie intervient dans l'indifférence totale des autorités régionales et les responsables de la société exhortent d'ailleurs les responsables à appliquer la loi face à des saboteurs qui réclament indument le versement de salaires sans pour autant avoir de relations contractuelles avec Petrofac qui , dans un élan de solidarité et de responsabilité sociétale, a consenti à verser à un Fond d'Environnement des aides substantielles que ce dernier s'est chargé de redistribuer à ces bénéficiaires pendant presque 4 année. Le bras de fer a trop duré et le chantage s'apparente plus à une nouvelle dictature du « Apres moi le déluge » qui anime certains protestataires qui ont fait fi des interventions et des bons offices de personnalités influentes de la région issues de l'ARP, l'UGTT ou du Front Populaire. Tous les espoirs des salariés de Petrofac reposent maintenant sur la décision de justice prévue le 20 du mois courant pour statuer sur l'illégalité de ce blocage et ordonner l'évacuation des sit-inneurs pour qu'enfin le « droit au travail » soit respecté.