L'huile d'olive tunisienne, dont la qualité est irréprochable, a joué durant cette année avec deux atouts, le premier c'est d'avoir fait ressortir un excédent à la balance commerciale alimentaire tunisienne, et le second c'est d'avoir permis à l'Espagne, premier producteur mondial d'huile d'olive, à honorer ses engagements envers vis-à-vis des 45% de la demande mondial. A noter que l'Espagne, frappée par la sècheresse, s'est trouvé obligé d'acheter l'huile d'olive de la Tunisie pour la réexporter ensuite, sous ‘'son propre label'', hors Union européenne, principalement dans des pays émergents, afin de garder sa part du marché. Selon Enrique Delgado, secrétaire de la Fédération espagnole de l'industrie des producteurs d'huile, la grande chaleur qui frappe actuellement le sud de l'Espagne n'arrange pas la situation : «les olives ont moins de poids et elles produisent moins d'huile». Il a indiqué également que les importations pourraient tripler cette année pour atteindre 170.000 tonnes. A noter par ailleurs, une bactérie nommée «Xylella fastidiosa» a frappé la récolte des olives en Italie. Les autorités tunisiennes devraient se pencher plus intensément sur le secteur de l'oliveraie en Tunisie pour qu'il s'améliore et continue à être la pompe à oxygène pour l'économie nationale.