Compte tenu de la gravité de la crise économique qui secoue le pays, aux menaces terroristes violentes et au vu de ce spectacle désolant des divisions internes de Nidaa ajoutées au rendement insuffisant d'un gouvernement boiteux, il faut que BCE, en président de tous les tunisiens, se ressaisisse et prenne enfin ses responsabilités pour sortir le pays de cette situation apocalyptique. Jamais la Tunisie n'a eu autant besoin d'un grand leader à qui le peuple est prêt à lui accorder un chèque en blanc pour peu qu'il sorte la Tunisie de sa léthargie en apportant les bonnes solutions aux vrais problèmes. BCE, président de la 2 eme république ne doit pas oublier qu'il est le président d'un pays en souffrance et qu'à ce titre, il a besoin de grands hommes pour mener les grandes réformes. Lassé par des discours pompeux et creux des politiciens, dépité par des guerres fratricides et ulcéré par la théâtralisation de la politique, le peuple appelle de tous ses vœux le président à rompre définitivement avec l'allégeance et de faire de la compétence et de l'intelligence les seuls critères pour accéder aux hautes responsabilités. Aujourd'hui, malgré les impairs et les incartades de certains, tout n'est pas perdu et BCE peut et doit se ressaisir pour mettre la Tunisie sur la bonne voie en faisant confiance à des jeunes patriotes pétris de talent et ambitieux. Dans ce contexte de morosité ambiante, le pays a plus besoin d'actes que de paroles et BCE doit redonner confiance aux tunisiens en les réconciliant avec l'intelligence et la réussite que le populisme de bas étage tente vainement de diaboliser pour que règne la médiocrité et l'ignorance. Le pays regorge de compétences en finance, en énergie, en technologie, en économie, ……….. Ils portent en eux l'espoir de ce pays qui a besoin plus que jamais d'hommes et de femmes qui incarnent l'audace et la détermination par le travail et l'effort et non pas par l'allégeance et l'appartenance au sérail. BCE ne doit pas se tromper de trajectoire. Il doit replacer, comme l'a fait Valls en nommant Macron, un banquier d'affaires à la tête du ministère à l'économie, l'intelligence et la compétence comme principes pour valoriser la réussite car, l'heure n'est plus au racolage électoral et à la démagogie idéologiste mais à la production d'idées et au pragmatisme cartésien pour réussir le virage du développement.