La jeune activiste de 17 ans, Afraa Ben Azza, arrêtée et placée en mise en garde par les policiers dans la ville du Kef, vient d'être relaxée sur ordre du juge de l'enfance prés du tribunal de première instance, à la demande son avocat Me Charfeddine Kellil. Rappelons que son arrestation a suscité une grande polémique sur les réseaux sociaux et sur les médias, ayant même fait réagir le président de la République, Béji Caïd Essebsi. Selon les informations qui circulent sur le net, la jeune Afraa Ben Azza serait inculpée d'outrage à un fonctionnaire public et d'agression via les réseaux sociaux, et l'examen de l'affaire a été reporté au 31 décembre 2015, avec convocation des conseillers de l'enfance et la délégation de la protection de l'enfance. De son côté, la campagne «Menich Msemah» (je ne pardonne pas) a publié un communiqué, le mercredi 16 Décembre 2015, sur sa page officielle où a été dénoncée, l'arrestation de l'activiste Afraa Ben Azza, suite à des mouvements protestataires pacifiques contre la démolition d'un ancien café touristique «Bou Makhlouf» et sa transformation en une maison d'hôte. Le communiqué indique que les forces sécuritaires ont arrêté l'activiste Afraa, élève en lycée et âgée de 17 ans, en l'agressant verbalement et physiquement. Suite à cette affaire, le ministre de l'Intérieur, Mohamed Najem Gharsalli, a décidé, aujourd'hui de dépêcher deux inspecteurs de l'inspection générale de la sureté nationale au district de la sureté nationale du Kef, pour mener une enquête administrative précise et poussée au sein du district de la sureté nationale du Kef sur les circonstances de l'arrestation de la jeune fille Afraa Ben Azza. Pour ce qui est de la photo publiée sur le net, Walid Louguini a assuré qu'elle n'est pas récente et date de 2014.