Autres résultats de ce sondage présentés, dans l'après midi du lundi 28 mars 2011 à Tunis, au cours d'une conférence de presse: 48% des personnes sondées (employés et cadres moyens pour la plupart) ne s'intéressent à la politique qu'occasionnellement, 40% (cadres supérieurs et professions libérales) s'intéressent à la politique tandis que 12% des enquêtés ne savent rien de la politique, qui ne leur dit rien du tout. Dans une proportion de 30% les personnes interrogées (un échantillon de 1.060 dont 50% des femmes représentant toutes les régions et catégories sociales) ne connaissent aucun parti et 69,5% déclarent connaître au moins un parti. Le RCD vient en tête avec 20,04%, talonné par Ennahdha 17,9%, le Parti progressiste démocratique 12,2%. Comble de la méconnaissance de la vie politique: la centrale syndicale (UGTT) est citée comme un parti par les enquêtés. Le parti le plus cité est Ennahdha 46,7%, le RCD 28,75%, le PDP 28,73% et Ettajdid 16,17%. Les personnalités les plus citées par les sondés sont Béji Caïd Essebsi (17%), Rached Ghannouchi (13,24%), Nejib Chebbi (10,3%), Moncef Marzouki (3,03%). Celles qu'ils connaissent sont dans l'ordre Béji Caïd Essebsi (40,9%, Rached Ghannouchi (37,30%), Nejib Chebbi (35,17%) Hamma Hammami(17%). Les personnalité s les plus crédibles sont Béji Caïd Essebsi (34,3%), Rajhi Farhat (ministre de l'Intérieur) 12%, Nejib Chebbi (8%), Mustapha Ben Jaafar (6,9%), Rached Ghannouchi (6,99%), Marzouki (4,02%). Les personnalités les plus éloignées, voire les plus décrochées de la réalité sont par ordre dégressif: Rached Ghannouchi (29,64%, Hamma Hammami 18,3%, Foued Mebazaa (8,33%), Nejib Chebbi (7,7%) Ahmed Brahim (7,18%), Marzouki (6,5%).