Alors que le concessionnaire Tunisien Ben Jemâa entame une campagne marketing annonçant la commercialisation de la BMW série 3 ancienne version à 51.000 dinars, les concessionnaires Européens, eux, annoncent la nouvelle série 3. Ceci laisse perplexe les clients Tunisiens amoureux de la marque Allemande. La raison est simple, on n'arrive pas à comprendre les raisons d'un pareil retard et, surtout, de ces prix élevés par rapport au marché Européen où le modèle était proposé à 24.850 euros (39.760 dinars), il y a quelques semaines à peine, soit avant la commercialisation de la nouvelle gamme. Toujours est-il que l'on se doit de présenter la nouvelle berline de haut niveau de BMW, même si sa commercialisation n'est pas prévue dans l'immédiat en Tunisie dans le circuit officiel. Il ne fait pas de doute, par ailleurs, que le nouveau modèle sera proposé dans les prochains jours chez les revendeurs de voitures neuves non agrées officiellement par les constructeurs. Et le prix, paradoxalement, ne s'éloignerait pas trop de celui proposé par le concessionnaire pour l'ancien modèle, soit 51.000 dinars. La série 3 a maintenant une bonne trentaine d'années d'âge. Née en 1975, ce modèle, qui représente aujourd'hui plus de 40 % des ventes de BMW, a définitivement installé le constructeur bavarois dans ses habits de fabricant haut de gamme un peu à part. Alors que la catégorie des berlines classiques souffre réellement. Les fidèles de la Série 3 n'ont jamais été aussi nombreux. La formule gagnante est invariable : brio des moteurs, sensations de conduite très franches, et style incisif subtilement distillé à travers les naseaux cerclés de chrome de la célèbre calandre. Ceci a bien forgé la crédibilité dont jouit la marque de Munich et nourri l'aura qui fait le piment de ces voitures qui sont séduisantes pour les uns, horripilantes pour les autres. La Série 3 présente un choix de quatre moteurs affûtés, installés en position longitudinale, comme l'exige la tradition, et dont les performances ont été améliorées grâce aux progrès de l'injection électronique. Les trois moteurs à essence (Un quatre-cylindres de 2 litres pour 150 ch et deux six-cylindres de 2,5 litres et 3 litres développant respectivement 218 et 258 ch) comme le diesel de 2 litres, dont la puissance atteint désormais 163 ch, sont au-dessus de tout soupçon. Silencieux, jamais brutaux et épaulés par une boîte six vitesses parfaitement étagée, ils privilégient les reprises plutôt que les accélérations brutes. Leur rendement (6,7 litres de consommation, en moyenne, pour le diesel, 9 litres pour les six-cylindres) a lui aussi été amélioré. Les principales marges de progression de la Série 3 se situaient au niveau de l'habitabilité. Plus grande, la nouvelle génération met à profit ses dimensions pour installer plus à leur aise les passagers dans un habitacle sobre et d'excellente facture, alors que le coffre gagne une vingtaine de litres en volume.
R.B.H.
Mise au point Nous avons reçu la réaction suivante de la part de la société Ben Jemâa Motors SA. Cliquez ici