SVP, que personne ne vienne plus nous dire que Hizbuttahrir n'est pas Salafiste! Car les masques sont définitivement tombés lors de sa dernière rencontre avec les journalistes. C'était en public et les hauts responsables de ce parti sans visa ne pouvaient plus se permettre de dire les demi-vérités qu'ils disaient aux journalistes lors d'interviews à propos desquelles ils pouvaient se rétracter à tout moment... car leurs propres militants sont à l'affût du moindre faux pas pour leur demander des comptes. Des comptes sur les rêves utopiques d'un mouvement qui va à contre-courant et qui n'a que l'effet de créer une monstrueuse psychose au sein de la société tunisienne post-Révolution alors que c'est la dernière chose dont elle a besoin. Ils ont alors montré leur vrai visage et nous avons vu, pour la toute première fois pour l'écrasante majorité, les traits de Abderraouf Amri, président du Bureau politique de Hizbuttahrir, et de Mohamed Ben Hassine, responsable des relations publiques qui, tous les deux, ne faisaient que se “cacher“ depuis des mois derrière la figure sereine et souriante de Ridha Belhadj, porte-parole de Hizbuttahrir qui, seul, avait la latitude de parler aux médias et de leur rendre la pilule du Salafisme moins amère. Il nous avait longuement parlé des bénéfices de l'activation du système islamique qui est reconnu pour son efficacité par les spécialistes du monde entier; là où le principe de la gestion est la circulation de l'argent, première force de création d'emplois, car, quand celui-ci 'dort', par exemple sous forme d'usure, il sort du cycle économique et l'islam abhorre cette pratique. “La situation actuelle a mis en panne 3 facteurs essentiels: l'énergie de l'Homme liée à ses convictions et à sa religion, le système législatif, les ressources du pays qui ne sont pas connues. Il y a des opportunités de création d'emplois par la mise en lumière de ces ressources, par notre proximité avec l'Europe, par la solidarité qui est une facette fondamentale de la personnalité tunisienne, par une politique budgétaire sensée et cohérente...“, avait-il alors commenté. Il nous avait aussi parlé du droit de la femme à l'emploi est égal à celui de l'homme et est même allé encore plus loin en estimant que la femme tunisienne est surexploitée et que certaines d'entre elles travaillent à 6 dinars par jour dans l'agriculture dans des conditions très difficiles, dans certaines usines qui les font travailler dans des conditions dangereuses... Il nous avait même confié son appel à une Révolution industrielle et technologique pour donner un nouveau dynamisme au pays! Autant de principes qui s'adressaient à la conscience civile tunisienne mais qui évitaient les chemins malencontreux de la Khilafa, de la Chariaâ, de l'anti-démocratie... C'est maintenant chose faite après la dernière conférence de presse de Hizbuttahrir... Et, à bon entendeur, salut!