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Réactions aux articles parus sur la séance unique
Publié dans WMC actualités le 04 - 06 - 2005

- Management : Etes-vous prêts pour la séance unique ?
- Séance unique : Un sujet polémique !

" Je viens de lire votre article sur la séance unique et je m'étonne des propos de l'auteur qui "prétend" que "la démocratisation (???) de la climatisation" pourrait donner aux employés (de tous secteurs) "ce confort essentiel ..." (fin de citation) : de quel confort s'agit-il : au bureau pour faire des siestes sur le compte de l'administration ? Pour téléphoner aux amis et aux familles aux frais du contribuable? De quel confort s'agit-il encore quand dehors il fait entre 45 et 50º des semaines durant? Ou alors Maryam Omar ne vit pas en Tunisie et ne subit pas les chaleurs (le feu) de l'été? Est-ce humain de faire travailler des ouvriers qui ont 2 ou 3 heures de trajet sous un soleil de plomb, et 6 ou 8 heures sous un toit de zinc où des plantes tropicales pousseraient en un jour? Les lois internationales sont claires : on s'arrête de travailler au delà d'un certain degré de chaleur.
Puis de quelle démocratisation de la climatisation parle-t-elle quand on voit les prix flamber à l'approche de l'affreuse saison de l'enfer. On ne "pond" pas un article pour dire que la fête et les sorties nocturnes sont la cause de la baisse de la productivité en été : les raisons sont bien plus profondes et sérieuses. Demandez aux patrons s'ils veulent travailler, eux aussi, en juillet ou en août. Et puis vous-même Maryam Omar, avec 45 º degré dans votre bureau! Soyons sérieux! "

A. M.
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J'ai décidé de réagir sur votre article, puisque je partage avec vous le même point de vue.
Une seule précision reste à évoquer: celle de l'avancement d'une heure. Ça pourrait être une solution, mais faut-il augmenter le volume horaire de travail par jour pendant la saison estivale et le ramener à son niveau défini pendant le reste de l'année.
Cette question nécessite une réflexion importante de la part des responsables si nous voulons augmenter la productivité des entreprises.
N. Z.

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Je trouve que si on bossait de 6h à 14h toute l'année, ça serait bien mieux et on profiterait bien plus de cette vie. On veut bien travailler et Dieu merci qu'on a du boulot, mais passer toute sa journée au bureau est vraiment frustrant surtout que ce n'est pas toujours... et surtout que souvent les contreparties ne sont pas satisfaisantes tant sur la plan matériel qu'immatériel.
Ce n'est pas la séance unique qu'il faut condamner mais la mentalité du travailleur tunisien qui peut très bien avoir un bon rendement l'été s'il faisait moins de bêtises le soir.

S. T.

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Avant toute chose, je tiens à remercier l'équipe de Webmanagercenter pour tous les efforts qu"elle déploie pour nous fournir l'Information et que je suis une de vos ferventes lectrices.
Permettez moi de ne pas partager votre point de vue. Il est vrai et indéniable que le rendement dans ces deux périodes baisse fortement et que cela nuise à notre économie, mais pensez-vous que c'est la séance unique ou "la chose" comme vous l'avez qualifiée qui en est la cause? Je pense que le problème de la saison estivale et de Ramadan dépasse bien le fait que l'on sorte à 13 heures ou à 18 heures. C'est une question de "mentalité" et de sens de responsabilité. Un employé qui ne tient pas jusqu'à la fin de la journée au cours de la séance unique serait-il plus rentable s'il quittait son travail à 18 heurs en plein mois d'août? Je doute fort, personnellement.
A mon avis et comme je l'ai cité ci-dessus, c'est une question de sens de responsabilité et de discipline avant tout.

M.A.

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J'ai la chance d'exercer en tant que : hôtelier, commerçant, industriel et en Commerce International.
La séance unique chez nous, en TUNISIE, principalement est le ''Rendez- Vous'' annuel et chéri pour les retrouvailles familiales (vacances des enfants,...) baignades en commun,...après une année (supposée de dur labeur...).
Aussi les hôteliers et petits commerçants (La Goulette, etc.) ne survivraient pas sans la manne estivale ... Et l'ambiance dans tout ça... ?
Seulement notre économie en souffre, en souffrirait et en a souffert: Je vous prie de voir ce qui se passe en Espagne où la séance unique est tout au long de l'année! Et pourtant, l'économie «boume» et s'enrichit ... Le résultat de votre enquête profiterait à tout le monde et plus encore à certains de nos responsables. Vous y verrez que tout est question mentalité, rendement, productivité et l'amour de la patrie.
Sincèrement vôtre
Et encore mille mercis pour votre super magazine.
Continuez, bonne chance...

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La polémique sur la séance unique est intéressante mais les réponses ne sont pas simples.
Prenons le premier cas où elle est pratiquée : Le Ramadan. Le Ramadan doit être un moment de réflexion interne, de pénitence et d'aider et comprendre les gens qui sont plus nécessiteux que nous-mêmes. Ce ne devrait pas être une course vers l'abondance et réjouissance comme c'est les traditions, moeurs et coutumes en Tunisie et généralement dans le Maghreb. On peut tout aussi bien rompre le jeûne avec du lait et des dates à l'heure de la rupture et manger normalement par après. Ce qui améliorera peut-être la productivité mais les mentalités sont très dures à changer.
Pour la séance unique qui débute le 1er juillet, c'est vrai que la climatisation s'est bien démocratisée ces dix dernières années, mais elle n'est pas donnée. Les patrons d'industries et d'entreprises peuvent prévoir tout au cours de l'année pour installer la climatisation dans leurs locaux en profitant de prix raisonnables... mais encore faut-il prévoir et vouloir le confort et la productivité accrue de son personnel… Ce n'est pas une question de chaleur uniquement mais essentiellement une question de mentalités, de moeurs coutumes et traditions. Les Tunisiens aiment bien vivre et faire la fête. Les enfants ne sont plus à l'école, les Tunisiens à l'étranger reviennent et il fait chaud...
Pourquoi vouloir autant tendre vers la mondialisation et la rentabilité/productivité avant tout ? Essayer de garder ce petit quelque chose qui différencie les Tunisiens du reste.
En résumé, en Tunisie, il faut faire son CA sur neuf mois et les trois mois restant se convertir dans les métiers de la bouffe, esthétique et habillement.... Il faut savoir que la législation permet aux entreprises de rattraper les heures de la séance unique non travaillées tout au long des neuf autres mois. Et puis si économiquement la Tunisie peut se permettre la séance unique, qu'elle le fasse tant qu'elle le pourra.

H.C.

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Franchement, cela fait quelques jours que vous battez tambour contre la séance unique. C'est une tempête dans un verre d'eau que vous avez créée de toute pièce. Ce débat n'a jamais eu lieu et n'a pas de raison d'être.
La séance unique est un élément fixe du paysage économique tunisien. Les employeurs en sont conscients et en tiennent compte.
Il n'est pas réaliste de parler d'annuler la séance unique. Croyez-moi, les patrons en profitent autant que les autres.
Et puis, sachez que la séance unique n'occasionne aucune perte de temps de travail car les régimes horaires sont en fait établis sur l'année afin de prendre en considération l'horaire réduit de la séance unique.
Il est bon d'innover et de proposer des méthodes nouvelles afin d'améliorer la productivité et la rentabilité, mais le libéralisme à outrance n'apporte rien qui vaille. Cela, en fait, contribue à créer un esprit de conflit et d'opposition entre patrons et salariés. C'est un esprit qui n'apporte rien de positif.
A quand le dimanche travaillé?
Je vous informe que je suis chef d'entreprise moi-même!

A.E.

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Je suis étudiante de troisième cycle, spécialité Gestion des Ressources Humaines, tout en étant salariée d'une entreprise tunisienne avec 4 ans d'expérience. Ma petite expérience ajoutée (ou confrontée) à mon bagage théorique me font, malheureusement rejoindre l'avis selon lequel "tu ne feras jamais ce que tu sais faire".
En effet, dans la plupart des entreprises tunisiennes, le travail se fait de façon très archaïque avec des employés auxquels on demande de faire n'importe quoi pour faire avancer les choses au bon gré du patron/propriétaire et seul preneur de décision (les entreprises sont majoritairement familiales). Parfois on ne connaît même pas les ambitions et préférences des personnes recrutées ni encore ce qu'elles ont pu faire pendant leurs longues années d'études. La phase de négociation du salaire est par contre une phase cruciale dans la processus d'embauche, elle détermine même le choix du candidat à retenir.
Il n'y a pas lieu de parler de GRH en Tunisie, ou pas encore le temps de le faire, c'est un sujet qui relève du très long terme. Les quelques pratiques innovatrices sont incitées par l'Etat (travail flexible, formation, etc.). Une étude récente sur la GRH en Tunisie (Zghal, 2003) montre que celle-ci se prête à une simple organisation
scientifique su travail (je peut fournir une version électronique de cette communication sur demande). Les chercheurs spécialisés dans cette discipline connaissent une limitation importante et une contrainte lors de la mise en oeuvre de leurs connaissances ou même de la conduite d'une recherche sur terrain. La GRH reste l'apanage des multinationales ou de quelques grandes entreprises tunisiennes mais pas plus, pour le reste c'est une simple fonction administrative qui s'intéresse à la paie et éventuellement à la formation.
Mais enfin, pourquoi évoquer la GRH, pourquoi les artisans d'antan n'avaient pas besoin de GRH pour travailler et être heureux et surtout fiers de travailler. C'est parce que la nouvelle organisation fragmentaire du travail en a fait perdre tout sens, la GRH s'est efforcée de trouver des solutions, elle prétend proposer les moyens nécessaires pour motiver les salariés (Sievers, 1990). Les motiver ? Parce qu'ils sont démotivés ? Mais pourquoi est ce qu'ils sont démotivés en premier lieu ? Parce que le travail a perdu tout son sens, parce qu'ils ont perdu le plaisir de travailler. Les salariés n'accomplissent plus un travail mais une tâche qui se situe en amont ou en aval d'un long processus que seul son concepteur (généralement le patron) connaît en entier et les autres exécutent (organisation scientifique du travail oblige). Je vous invite à lire ça : http://sergecar.club.fr/cours/travail1.htm .
Références :
1- Zghal, R. (2003). La gestion des ressources humaines en Tunisie : un processus évolutif sous l'impulsion de l'Etat. Communication présentée lors du 14e Congrès AGRH tenu à Grenoble les 20 au 22 novembre 2003.

2- SIEVERS B. (1990) " La motivation:un ersatz de signification " in L'individu dans l'organisation, les dimensions oubliées, (CHANLAT, J.F., coord.), Les Presses de l'Université Laval-Eska, p. 337-361.

D.

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J'ai suivi avec grand intérêt toute la polémique qui a suivi votre premier article sur la séance unique et l'on voit bien que c'est un sujet qui ne laisse personne indifférent! De même qu'il a mis le doigt sur d'autres notions (épanouissement, motivation, sens de responsabilité, etc.) beaucoup plus importantes à mon avis; et je partage votre avis quand vous dites que c'est alarmant, car on sent très bien que ça émane d'un mal être très fort dans son milieu de travail.
A ce niveau j'aimerai poser quelques questions si vous permettez : *Pensez vous justement que si on aurait un peu plus de temps pour soi, on serait plus efficace à son boulot? bien dans sa tête, bien dans son boulot?
*Les patrons ne sont ils pas aussi responsables de cette situation autant que les salariés? Quelles sont les motivations qu'ils apportent à leurs employés? Que font-ils pour améliorer les conditions de travail (je ne parle pas de l'installation d'un climatiseur ou d'un nouveau PCmais je parle d'ergonomie de façon générale, de relation employeur-employé, etc.
*Et la femme dans tout ça? Que doit elle ou que peut elle faire dans tout cela? être l'employé modèle, la femme au foyer modèle? Entre les deux? Vous me direz que c'est un choix personnel mais pensez vous qu'elle a vraiment le choix?


M.A.

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Je suis depuis un certain temps de près la polémique que vous avez engagée.
Je voudrai juste joindre ma modeste contribution à ce sujet. Ca me fait du bien de sentir que j'extériorise ma frustration déjà partagée par toutes les femmes actives que je connaissent. Je ne pense pas avoir lu une opinion féminine.
Je suis cadre à une entreprise privée. Mère de deux petits enfants. Je me lève à 6h. Je quitte la maison à 7h. Je suis au bureau à 8.30h. J'ai une pause d'une heure et demi pour le repas. Je quitte le bureau à 18h. J'arrive chez moi à 17.30h. (12.30 heures en dehors de la maison x 5 jours) Le temps de préparer le dîner de servir à manger et de débarrasser après il est déjà 10h et je suis exténuée. Même rythme sur 5 jours. Je vous avoue qu'à partir de 16 h de chaque journée je ne tiens plus. Le samedi matin, partir au travail devient une agression. Le peu qui reste du samedi et la journée du dimanche c'est l'entretient de la maison, des enfants, du mari à un rythme si acharné que je commence le travail la semaine d'après déjà épuisée. Mon salaire ne me permet pas de me payer les services d'une femme de ménage. Je n'éprouve plus de plaisir dans cette vie car je n'ai même pas un quart d'heure pour moi. Je ne peux plus sortir le week-end et je ne le veut plus.
Je suis tout le temps en dehors de ma maison. Je ne fais qu'y dormir.
Ce rythme nuit même à notre santé. Pas de temps de prendre un petit déjeuné copieux le matin. On dîne et on dort presque tout de suite le soir. Pas le moindre temps de faire une marche. Ni le matin, ni le soir, il n' y a que la course après le transport public. Ce rythme m'abrutit et ne m'aide pas à innover au niveau de mon travail ou même d'exercer une activité sportive ou un loisir dont pourra bénéficier mon pays.
Je sens que le boulot dévore ma vie, ma jeunesse et mon existence. Il m'empêche de jouir de mes enfants encore moins de ma famille ou de mes amis. Qui dit je j'atteindrai l'âge de la retraite et si oui en quelle santé pour profiter un peu de cette vie?
J'aime mon boulot. Oui pour le progrès économique. Mais il faut savoir que c'est le progrès social sous tous ses aspects qui est derrière le progrès économique.
La séance unique est pour moi l'unique solution pour joindre l'utile à l'agréable et pour sauver cette future génération qui vouée à elle même et à la rue est trop fragile pour ce forger une personnalité dont peut bénéficier le pays.
Excusez-moi chère Myriam pour ne pas été brève. J'espère ne pas vous avoir trop importuné.
(Excusez-les éventuelles erreurs de français. Ce rythme ne me laisse pas le temps pour la lecture)

Une citoyenne tunisienne

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Je suis ingénieur en informatique dans une grande société là où la séance unique n'est pas appliquée.
Je me sens épanouie dans mon travail. Je ne suis pas tout à fait pour la séance unique puisque je n'en bénéficie pas et je n'en suis pas désolée, pour des raisons de productivité et de compétitivité de mon entreprise. Et si je perçois cela d'un peu plus en dessus, je me dit que cela va participer à accroître l'économie de tout le pays bien que je sache qu'à l'heure où je travaille, bien des gens font des siestes gratuites.
Mais, en même temps, je pense qu'on ne devrait pas percevoir la problématique que de ce côté. Je pense que l'été est en Tunisie, en plus d'être une saison chaude est la saison où les enfants ont leurs vacances.
Et que si les parents travaillent toute l'année à un rythme de 8 heures par jour toute la semaine, il serait bien intéressant pour toute la famille de profiter de cette saison pour se voir un peu plus qu'au courant de l'année.
On pourrait pour cela envisager une solution entre « séance unique » et
«pas séance unique». Comme par exemple donner aux employés en plus de leur congé annuel (qui leur revient de droit), un certain nombre de jours de la saison estivale où ils pourraient quitter le travail une heure et demie (à titre d'exemple) plus tôt que d'habitude.
Je pense que la productivité optimale n'en sera pas pour autant massacrée, surtout que comme tout le monde le sait, on a tous dû à un moment où à un autre rester jusqu'à la fin de l'horaire de travail sans rien faire d'intéressant juste pour faire plaisir à son patron, comme on dit en tunisien «n7arrar fil wa9t».

R.
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Quand j'entends le terme épanouissement au travail, je me croit vivre ailleurs. C'est vrai que nos travailleurs et cadres n'ont pas un engagement moral solide envers leurs entreprises et administrations, mais de l'autre côté, les patrons et directeurs ne développent pas cet engagement.., d'où un phénomène de sédimentation comportementale s'est formé d'une génération à une autre, enracinant l'idée que le travail ne finira jamais et les patrons ne cesseront pas de demander, et ce eux seuls qui profiteront de la joie de vivre, flexibilité d'horaire et du matérielle ...

S.B.

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Je trouve que si on bossait de 6h à 14h toute l'année ça serait bien mieux et on profiterai bien plus de cette vie. on veut bien travailler et Dieu merci qu'on a du boulot mais passer toute sa journée au bureau est vraiment frustrant surtout que ce n'est pas toujours et surtout que souvent les contrepartie ne sont pas satisfaisante tant sur la plan matériel qu'immatériel.
C'est pas la séance unique qu'il faut condamner mais la mentalité du travailleur tunisien qui peut très bien avoir un bon rendement l'été s'il faisait moins de bêtises le soir.

S.

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La polémique sur la séance unique est intéressante mais les réponses ne sont pas simples. Prenons le premier cas où elle est pratiquée: Le Ramadan. Le Ramadan doit être un moment de réflexion interne, de pénitence et d'aider et comprendre les gens qui sont plus nécessiteux que nous même. Ce ne devrais pas être une course vers l'abondance et réjouissance comme c'est les traditions, moeurs et coutumes en Tunisie et généralement dans le Maghreb. On peut tout aussi bien rompre le jeune avec du lait et des dates à l'heure de la rupture et manger normalement par après. Ce qui améliorera peut être la productivité mais les mentalités sont très dures à changer.
Pour la séance unique qui débute le 1er juillet, c'est vrai que la climatisation c'est bien démocratiser ses dix dernières années mais elle n'est pas donnée. Les patrons d'industries et d'entreprises peuvent prévoir tout au cours de l'année pour installer la climatisation dans leurs locaux en profitant de prix raisonnables... mais encore faut-il prévoir et vouloir le confort et productivité accrus de son personnel.... C'est n'est pas une question de chaleur uniquement mais essentiellement une question de mentalités et moeurs coutumes et traditions. Les tunisiens aiment bien vivre et aiment faire la fête. Les enfants ne sont plus à l'école, les tunisiens à l'étranger reviennent et il fait chaud...
Pourquoi vouloir autant tendre vers la mondialisation et le rentabilité/productivité avant tout. Essayer de garder ce petit quelque chose qui différencient les tunisiens du reste.
En résumé, en Tunisie, il faut faire son CA sur neuf mois et les trois mois restant se convertir dans les métiers de la bouffe, esthétique et habillement... Il faut savoir que la législation permet aux entreprises de rattraper les heures de la séance unique non travaillées tout au long des neuf autres mois. Et puis si économiquement la Tunisie peut ce permettra la séance unique, qu'elle le fasse tant qu'elle le pourra.



04- 06 - 2005 :: 06:00 - ©webmanagercenter


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