Au cours d'un séminaire organisé par le Groupe Siemens la semaine dernière dans la capitale algérienne, la faisabilité du projet des trains à grande vitesse (TGV) est dans les délais impartis. Il faut dire que ce projet entre dans le cadre d'un vaste programme quinquennal du gouvernement algérien qui prévoit la réalisation de tramways dans les principales villes, la signalisation et l'électrification du réseau de chemin de fer et l'installation de lignes à grande vitesse (des lignes qui permettent une vitesse de 200 km/h au maximum). La réalisation de ce projet nécessitera plusieurs centaines de milliards de dinars algériens. Et déjà, quelques appels à manifestation d'intérêt ont été lancés récemment dans la presse par la direction générale de la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF) pour la construction des lignes de chemin de fer à grande vitesse. L'objectif visé étant d'alléger le transport routier et baisser la tension qu'il subit quotidiennement ; sans oublier que le projet est sensé réduire non seulement le déséquilibre qui existe entre le rail et le transport routier, mais également de régler de façon progressive le problème du transport urbain, tout en assurant la sécurité des voyageurs et des équipements Le 26 septembre dernier, faisant partie du consortium France/Vinci/Caf, Siemens a été sélectionnée pour la réalisation et la mise en service du système intégral du métro d'Alger. Tous les matériels, les équipements et les installations nécessaires à l'exploitation de la première ligne seront réalisés par cette société dans un délai de 36 mois dès que le contrat prendra effet. Le montant global de cette offre est de l'ordre de 301 millions d'euros. La signature du contrat aura lieu normalement avant la fin de l'année en cours.