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Le gaz de schiste et la colère des Algériens:
“Dialogue de sourds“ entre réactions émotionnelles et approches scientifiques
Publié dans WMC actualités le 10 - 04 - 2015

Contexte du Développement des Hydrocarbures de Schiste en Algérie:
La ‘Révolution du Schiste' est maintenant une réalité à l'échelle internationale, et bien des Pays essaient de reproduire la' success story' des Etats Unis et du Canada, en matière de développement du Gaz et du Pétrole de Schiste, dont les ressources s'avèrent énormes. L'Afrique du Nord serait, selon une estimation publiée par l'IEA (Département Américain de l'Energie, Référence1) l'une des futures Provinces Gazières et Pétrolières les plus riches. Par Pays, l'Algérie serait le 3ème Pays le plus prolifique au monde, après la Chine, l'Argentine et devant les USA, et recèlerait environ 19 000 à 20.000 milliards de m3 (Gm3) de gaz, techniquement récupérables.
Toutefois, ces ressources ne peuvent être considérées comme Réserves Récupérables que si elles sont prouvées par des forages d'Exploration. C'est bien ce qu'a décidé d'entreprendre la Sonatrach (Société Etatique Algérienne), en collaboration avec le Major français Total: forer des Puits d'exploration dont le 1er a été réalisé dans le Bassin pétrolier d'Ahnet au sud du Pays, proche de la petite ville d'InSalah. Il faut noter que cette décision d'explorer le potentiel en Gaz et Pétrole de Schiste, bien qu'approuvée par le Parlement Algérien, et le Conseil des Ministres, n'a pas été suivie (ni précédée) par un débat national clair et transparent, impliquant aussi la Société Civile, les Associations Ecologistes et les Communautés locales.
Bien que les habitants des villes du Sud Algérien soient habitués à une grande activité pétrolière ‘conventionnelle' dans leur région, cette fois-ci, ils ont dit ‘non'. Plusieurs manifestations, parties des villes du Sud, et en particulier de la localité de InSalah, récupérés par les Partis Politiques d'opposition, et malheureusement, parfois sévèrement réprimées, se sont succédées depuis Janvier, et ont atteint la capitale Alger en Février. Les raisons apparentes évoquées sont les ‘rumeurs' qui circulent quant à la dangerosité de cette activité, sur l'Homme et l'Environnement. A cela s'ajouterait la ‘divergence des points de vue' entre les Scientifiques sur cette question et le manque de communication avec les responsables de la Sonatrach ou les Membres du Gouvernement. Comble de l'incompréhension, à InSalah, le Ministre de l'Energie (ou son Représentant) aurait fait son discours en Français devant une audience essentiellement arabophone, et pour certains, analphabètes!?
Les risques Environnementaux liés au développement du Schiste: réels ou émotionnels?
Les techniques d'exploration et de production des Hydrocarbures de Schiste, ainsi que les risques environnementaux et leur gestion par les professionnels du métier, ont été expliquées en détail, et publiées, entre autres, par le même auteur à la fois dans Web Manager Center (voir référence2) et l'Economiste Maghrébin (version papier-6 Août 2013).
Rappelons simplement que le gaz de schiste (ou Shale Gas chez les Anglo-Saxons) est donc un gaz naturel, qui a la particularité d'être emprisonné dans la roche-mère où il a été généré, laquelle roche est généralement argileuse (appelée communément schiste), et a une faible porosité (vides entre les grains de la roche) et surtout une très faible perméabilité (pas de communication entre les pores).
Il faut donc intervenir sur cette roche (on dit la stimuler), généralement en la ‘fissurant' artificiellement, afin de libérer le gaz ou le pétrole emprisonné dans la roche, et le récupérer dans le Puits, puis en surface. Pour stimuler la roche, on injecte sous pression un fluide, généralement de l'eau (95%), mélangé à du sable (environ 4.5%) et des produits chimiques divers (environ 0.5%). On parle alors de fracturation hydraulique. C'est cette technique en fait, qui est à l'origine des controverses, et qui inquiète démesurément les écologistes et le ‘commun des gens', surtout quand on puise ses sources d'information, à partir des réseaux sociaux ou des sites comme ‘YouTube', et non pas à partir d'études et de rapports scientifiques sérieux, comme ceux publiés par l'Académie des Sciences en France, ou de la Commission Européenne (voir référence3 &4).
En réalité, ce procédé de ‘fracturation' n'est pas nouveau. La technique est largement utilisée aussi dans la production ‘conventionnelle' depuis les années 80, quand le réservoir se dégrade (on parle de tight réservoirs ou ‘tight gas'). Elle est d'ailleurs largement utilisée en Algérie même, dans le Champ géant de Hassi Messaoud, où le réservoir (Quatzite d'ElHamra) ne produit des quantités de pétrole commerciales, que grâce à la fracturation hydraulique! Elle est donc maintenant bien maîtrisée, et pas moins de 100 000 forages aux USA, ont déjà fait l'objet de fracturations hydrauliques.
Quant aux risques de pollution des nappes phréatiques, ils sont quasi nuls sauf erreur humaine ou négligence.
D'autre part, on peut maintenant remplacer l'eau douce par de l'eau usée, de l'eau saumâtre ou de l'eau de mer, ou même se passer complètement de l'eau, en utilisant le Propane, avec ou sans l'Azote, ou le Gaz carbonique. Ces procédés, dits de ‘ fracturation sèche', sont actuellement, et à des degrés divers, commercialement utilisés aux USA et au Canada, et s'affranchissent non seulement de l'eau, mais aussi des additifs chimiques!
Les vraies raisons de la colère
En réalité, mis à part le manque de transparence, ce qui a alimenté la colère des Algériens c'est le manque de communication et le fait que la Communauté locale, ainsi que la Société civile aient été mises à l'écart de toute implication ou décision concernant leur avenir, ainsi que celui des générations futures en matière d'énergie. On reproche aussi au Gouvernement, le manque de stratégie et de diversification du tissu économique et industriel, et de continuer à se baser presqu'exclusivement sur la ‘rente pétrolière'. D'autant que celle-ci ne profite pas suffisamment aux populations locales qui continuent à vivre dans des conditions économiques et sociales relativement précaires, sans perspectives d'améliorations futures.
A cela s'ajouterait une rupture manifeste de confiance entre la population Algérienne, et la classe dirigeante, alimentée en cela par les scandales de corruption et de détournements de fonds, qui ont éclaté en 2010, dans lesquels l'ex-Ministre de l'Energie et certains Responsables de la Sonatrach seraient impliqués (le procès de leur ex-Ministre, Chekib Khelil, en fuite aux USA dont il a la nationalité, va se tenir bientôt à Alger).
Qu'en est-il en Tunisie? Comment faire prévaloir la raison à l'émotion?
Nous partageons avec nos voisins Algériens (et Libyens aussi) deux Bassins Géologiques importants:-D'abord nous partageons le même Bassin Pétrolier, nommé Bassin de Ghadames en Tunisie (Sud) et Bassin de Berkine en Algérie(Sud-Est), prolifique en gaz et pétrole conventionnels et qui renferme des géants tels les Champs d'ElBorma, Hassi Messaoud et Hassi R'mel.
Cette Province Pétrolière renferme 2 Roches-mères argileuses (schistes dans le langage populaire) particulièrement prolifiques, d'âges Dévonien et Silurien, qui se sont déposées durant la période 370 à 445 millions d'années, et qui sont à l'origine des énormes quantités d'hydrocarbures découverts jusqu'à présent.
Ces roches-mères n'ont pas tout livré; elles ont gardé pour elles (et pour nous) des quantités importantes de pétrole et de gaz, que les technologies actuelles permettent de découvrir et d'exploiter de façon commerciale.
D'après une étude de l'EIA (Energy Information Administration, US), le Bassin de Ghadames-Berkine recèlerait environ 8 600 Gm3 de gaz et 6 Gb de pétrole, dont 648 milliards de m3 de gaz, et 1.5 milliard de barils seraient dans la partie tunisienne! En tenant compte de la production actuelle, et si ces ressources étaient confirmées, elles représenteraient l'équivalent de 100 ans ou plus, de production gazière, et de 60 ans environ de production pétrolière!
-Ensuite, la Tunisie partage avec ses 2 voisins une énorme Nappe aquifère, relativement profonde, d'âge Crétacé inférieur, dénommée ‘Le Continental Intercalaire' en Tunisie, et ‘Nappe de l'Albien' en Algérie. Ce Bassin couvrirait une surface totale d'environ 600 000 km2, soit plus de 3 fois la surface de la Tunisie, et recèlerait un impressionnant volume d'eau douce, estimé entre 49 000 et 50 000 Milliards de m3!
Cette nappe est encore très partiellement exploitée en Tunisie, soit par l'agriculture dans la zone du Jérid, soit par l'activité pétrolière ‘conventionnelle' dans la région d'El Borma.
Il semblerait qu'elle soit surexploitée en Libye, surtout par l'ancien régime (le Fleuve Vert ?) en alimentant la ville de Tripoli et ses environs d'eau potable.
Il est clair que si l'activité « Gaz de Schiste » se développe dans ces 3 Pays, qu'il faut optimiser l'exploitation de cette ressource précieuse et non renouvelable, et veiller à la préserver de tout risque de pollution ou de surexploitation. Il est donc recommandé, pour ce faire, de mettre en place un ‘Comité Tripartite de l'Eau' entre les 3 Pays, en vue d'une exploitation optimisée de cette Nappe aquifère.
Mis à part ces 2 éléments communs entre la Tunisie et l'Algérie, la politique énergétique et les besoins en Hydrocarbures des 2 pays sont bien différents. L'Algérie, membre de l'Opep, est l'un des plus grands exportateurs de Gaz et de Pétrole en Afrique et dans le monde, et dispose encore de réserves appréciables, alors que la Tunisie dispose de réserves conventionnelles très modestes, et présente un bilan énergétique déficitaire depuis 2000, et ce déficit s'amplifie d'année en année pour atteindre 13.5 Millions de barils équivalent pétrole (Mbep) en 2013 et dépasser les 15 Mbep en 2014.
Son impact sur la Balance commerciale et la Caisse de compensation devient alarmant. Il est donc urgent, voire vital pour l'économie Tunisienne et du bien-être de nos concitoyens, d'envisager sans plus attendre l'exploration de ces ressources en Pétrole et Gaz de Schiste, et si confirmées en réserves, ce qui est à notre avis, fort probable, de procéder à leur exploitation, sachant qu'il faut un minimum de 5 à 6 ans entre la phase exploration-évaluation et la phase production!
Mais pour avoir cette «Autorisation d'y aller», et éviter la colère des Tunisiens, il est recommandé de :
1. Communiquer avec toutes les parties prenantes, en mettant en place un Débat National, en impliquant les Elus du Peuple à l'ANP, la Communauté scientifique, la Société civile (ONGs), les Associations Ecologistes et les Communautés locales.
2. Préparer les Avenants nécessaires au Code de Hydrocarbures, et renforcer tous les éléments relatifs au respect de l'Environnement, à la gestion des eaux et des produits chimiques, à favoriser les nouvelles technologies utilisant peu ou pas d'eau (fracturation sèche), et mettre en place un ‘Observatoire des Hydrocarbures non Conventionnels' qui sera indépendant, et qui s'assurera de la transparence des activités des Sociétés Pétrolières, de leur respect de l'environnement et de la règlementation en vigueur.
3. Faire inclure dans les Budgets annuels des Sociétés Pétrolières, un pourcentage (1% à 2%, avec un minimum de un (1) Million de Dollars) qui sera alloué au développement de la Communauté locale et de la Région (Ecoles, Hôpitaux, Infrastructure, etc.), et ce à toutes les Phases de leur activités (Exploration, Développement et Exploitation). Un pourcentage supplémentaire des revenus de la production, leur sera alloué durant la phase de production du pétrole et/ou du gaz.
4. Favoriser chaque fois que c'est possible, les Industries Nationales, ainsi que les compétences des Ingénieurs, Cadres et Travailleurs Tunisiens.
En guise de conclusion et de recommandations
Nos voisins et frères Algériens ont poussé un ‘coup de colère' car, à mon sens, ils veulent plus de participation et de communication avec les ‘Organismes décisionnels' de leur Pays (Gouvernement, Administrations, etc.), surtout dans des domaines aussi stratégiques et aussi vitaux que celui des Hydrocarbures et de l'Energie.
Certains parmi les mécontents ajoutent que, pour préparer un avenir meilleur pour les futures générations, il ne faut plus vivre sur la Rente pétrolière (seulement), mais ‘utiliser la Rente pour sortir de la Rente' et diversifier l'économie algérienne! Je pense qu'un terrain d'entente est en train de remplacer le ‘dialogue de sourds' qui prévalait jusque-là, et c'est tant mieux. Pour ce qui est de la Tunisie, notre machine économique est certes bien diversifiée, mais elle manque cruellement de ‘carburants'!
Notre production de pétrole et de gaz conventionnels est en baisse substantielle, alors que notre consommation d'énergie est en constante augmentation.
Notre importation de gaz et de produits pétroliers au prix fort, et en constante augmentation, affecte dramatiquement le Budget de l'Etat et la Caisse de compensation, ainsi que notre pouvoir d'achat (augmentations successives des coûts de l'électricité, du gaz, des carburants, du transport, etc.).
Plusieurs études montrent que la Tunisie dispose des ‘ingrédients nécessaires' pour inverser la tendance, devenir un Pays auto-suffisant en matière d'énergie, voire même un Pays exportateur, et ce grâce au pétrole et gaz de schiste.
Toutes les études publiées ou non, indiquent que des ressources importantes existent dans notre sous-sol, non seulement au Sud, comme l'a indiqué l'étude de l'EIA, mais aussi dans d'autres régions du Pays.
Nous ne pouvons pas ‘nous payer le luxe' de les ignorer, sous prétexte que ceci présente des risques pour l'environnement! D'autant que ces risques sont maintenant bien maitrisés par l'Industrie pétrolière. Bien sûr, le développement des énergies renouvelables, décidé par le Gouvernement est une excellente initiative, mais elle ne pourra pas suffire aux besoins du Pays, loin de là. Les 2 types d'énergie sont donc complémentaires et nécessaires.
A notre avis, moyennant une législation adéquate, un suivi et un contrôle rigoureux en matière d'environnement, ainsi que l'implication de la Société civile et des communautés locales, à toutes les étapes de cette activité, la Tunisie pourra bénéficier de cette (deuxième) révolution, celle du ‘Schiste' celle-là, tout en garantissant un environnement sain et durable pour nous et pour les générations futures.
Pour y parvenir, certaines idées ont été émises dans cette publication, d'autres émergeront certainement lors du débat national, qui j'espère, sera initié dans les plus brefs délais. ‘Pressons-nous lentement' comme disent certains responsables, mais pressons-nous quand même!


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