L'accord de pêche conclu entre la Mauritanie et l'Union européenne pour une valeur annuelle de 83 millions d'euros expire en juillet 2006. Le pays renégocie âprement les droits de pêche à Bruxelles et réclame une réévaluation à 150 millions d'euros. Les eaux nationales mauritaniennes sont envahies par des centaines de bateaux européens, qui exploitent les réserves halieutiques du pays, au terme de l'accord signé. Le nouveau pouvoir à Nouakchott entend renégocier les contrats en vigueur, que ce soit pour la pêche ou de l'exploitation pétrolière, et ce pour augmenter les rentrées en devises du pays et pour assurer plus d'investissements dans le développement de ses infrastructures et donc de son économie.