Bill Clinton, avec son éternel sourire, disait que le monde était géré par les lois de l'économie imbécile, et quand je vois les Français huer leur président qui joue les représentants, je me dis que beaucoup de gens n'ont rien compris. Et ceux qui sont allés dans l'histoire d'Abraham, de Agar, d'Ismaël, d'Israël -les fondements de l'Etat d'Israël- n'ont toujours rien compris Ceux qui, accidentellement, ont trouvé du pétrole sous leurs pieds et le dilapident à tout va, ceux-là aussi n'ont rien compris.
Ceux qui ont compris, ils sont rares et leurs décisions ont un impact à long terme mais parfois ne peuvent prévoir les effets secondaires de leurs décisions.
Puisqu'on parle d'Israël, allons-y : ce qui s'est passé au cours de la 2ème Guerre mondiale et je le déplore- a été fait au nom d'une croix fut-elle gammée et c'est au nom de l'économie imbécile que l'Europe voulait se débarrasser de ses non chrétiens Azkhénazes, car les pauvres sépharades, eux, ne gênaient personne et étaient intégrés au monde des pauvres et personne n'en voulait sauf pour servir les premiers avec des Falachas en prime .
Avant et durant la Guerre, on a commencé à les mettre dans des ghettos à Varsovie par exemple et à la fin de la Guerre, que faire de tous ces gens que ces camps ont rendus encore plus solidaires, les remettre dans le circuit de l'économie imbécile ! Oh que non, alors sortons cette vieille histoire de nos tiroirs avez-vous remarqué que lorsqu'on est en panne d'idées on brandit la religion sous toutes les latitudes ?- et créons-leur un autre ghetto en bordure de la mer au nom on ne peut prémonitoire, la Mer Morte et finançons-les à rester là-bas .En fin de compte, au nom de l'économie imbécile on a sorti ces pauvres bougres de camps et de ghettos pour les mettre dans un autre ghetto un peu plus doré celui-là
Et il y a l'histoire qui s'écrit avec un grand H qui joue des tours à ceux qui ne savent pas être à ses rendez-vous : il y a eu Dien Bien Phu, la guerre d'Algérie, le Che, Gandhi, le Vietnam et les-laisser-pour-compte ont commencé à se réveiller et cela crée des drames ..
Mais gérer les événements demande un art consommé de la diplomatie et de l'intelligence politique, ce qui n'est du ressort que de quelques grands hommes. Alors cela fait une zone où tous les jours le sang coule, un «pays» où le stress tue et la névrose touche tout le monde ; une région instable et déstabilisante qui sera tôt ou tard sacrifiée sur l'autel de l'économie imbécile