Comme on l'a souvent écrit ces derniers temps, le site Tunisie a le vent en poupe en matière de technologies aéronautiques. Cela s'est confirmé par la récente création en Tunisie par le groupe Sogeclair d'une filiale portant le nom de Clairis Technologie. C'est en tout cas ce qu'a écrit notre confrère français, www.ladepeche.fr, dans sa livraison du mardi 7 avril. 'A l'image des grands donneurs d'ordre comme Aerolia (groupe EADS), Safran ou Zodiac, le Toulousain spécialisé dans l'ingénierie de haute technologie lance une nouvelle société baptisée Clairis Technologies Méditerranée'', écrit le site. Et pour le patron de Sogeclair, «cette nouvelle implantation doit nous permettre d'apporter une réponse low cost face à la pression à la baisse sur les prix exigés par nos clients». Mais pour les esprits critiques, il ne faut surtout pas entendre par l'expression 'low cost'' comme une destination dénuée d'efficacité, mais plutôt comme un site plus compétitif par rapport aux pays européens. Ce qui est certain, c'est que Clairis Technologies Méditerranée est bien née et est installée en Tunisie, avec un démarrage des activités prévu vers juin prochain. On n'hésite pas à faire des prévisions : la filiale devrait afficher d'ici 2009 un chiffre d'affaires proche du million d'euros. Et ça va très vite, puisque le management de Sogeclair a attribué un double rôle à leur nouvelle unité tunisienne : 'transférer des charges de travail jusque-là réalisées en Europe, notamment en Allemagne et en Grande-Bretagne, mais aussi s'attaquer au marché local avec les grands donneurs d'ordre de l'aéronautique déjà installés''. Toujours selon ladepeche.fr, entre 15 et 25 ingénieurs tunisiens seront recrutés par Clairis Technologies Méditerranée d'ici la fin 2009. Autre précision, les nouveaux bureaux de Clairis Technologies Méditerranée seront installés près de l'aéroport de Tunis-Carthage, mais on évoque la possibilité d'un transfert vers le nouveau parc aéronautique de Mghira. Par ailleurs, notre source note que 'Sogeclair a bénéficié d'aides à la formation et de quelques exonérations de charges sur les premiers embauchés'' de la part des autorités tunisiennes. T.B.