Pour cette année 2009, la 6e édition du Congrès mondial des chambres aura lieu du 3 au 5 juin à Kuala Lumpur. C'est en tout ce qu'annonce le site de la CCI, www.actu-cci.com. Il faut dire que cette rencontre bisannuelle est organisée par la World Chamber Federation (WCF), qui représente les membres consulaires de la Chambre de commerce internationale (ICC). Elle permet aux 12.000 chambres concernées d'échanger leurs bonnes pratiques. Pour l'édition 2009, 35% des participants viendront de la région Asie-Pacifique, 29% d'Europe, 18% des Amériques et 18% d'Afrique et du Moyen-Orient. Les organisateurs de l'événement ont choisi cette année pour thème l'impact économique du changement climatique et l'impact de la globalisation sur les PME. Autrement dit, ils n'ont pas voulu d'adapter leurs débats aux événements récents, à commencer par la crise financière et ses conséquences. Cependant, le programme indique qu'une des sessions portera sur les services à offrir aux entreprises pour les aider à réduire leurs émissions et à saisir de nouvelles opportunités de «croissance verte», sans oublier des débats sur l'entrepreneuriat féminin, la gouvernance d'entreprise, la création d'entreprises par les jeunes ou encore la crise alimentaire. Mais là où ça pourrait intéresser les entreprises tunisiennes, c'es que l'hôte du Congrès, à savoir la Fédération des manufacturiers malaisiens (FMM), propose gratuitement des événements d'affaires sur les marchés malaisiens de la manufacture et des services avant le congrès (le 2 juin) ou en parallèle. Mais contactés par nos soins, des membres de la CCI de Tunis nous affirmé que la décision de participer à ce congrès n'a pas encore été prise, tout en reconnaissant l'importance de cet événement puisque bon an mal an il regroupe pas moins de 1.500 décideurs économiques et autres chefs d'entreprise. Ceci soulève, pensons-nous, la nécessité de mettre en place des consortiums au sein des chambres de commerce et d'industrie tunisiennes à même d'aller représenter leur secteur respectif dans les manifestations commerciales et/ou économiques qui se déroulent parfois à des plusieurs milliers de kilomètres de la Tunisie. Puisque, si au niveau de la CCIT la décision de prendre part à ce congrès tarde..., c'est sans doute parce que Kuala Lumpur n'est pas la porte d'à-côté. Pourtant, il faut y aller... D'ailleurs, le FAMEX ne pourrait-il pas, éventuellement, accorder une certaine rallonge budgétaire aux entreprises qui voudraient y participer? T.B. (En tout cas, pour s'inscrire, site web : www.iccwbo.org/wcf/id8856/index.html).