Des députés français s'habillent aux couleurs de la Palestine    Météo Tunisie : des températures nocturnes entre 19 et 25°C    Tunisie : Demain, plus de 140 000 candidats entament le baccalauréat 2024    Mali : "La Valse à mille temps" du colonel Goïta, la France n'est pas partie, elle forme même les entrepreneurs    Turquie-Un tribunal restreint le pouvoir d'Erdogan sur la Banque centrale    Les recommandations du ministère de l'agriculture une viande de qualité    Les dates des élections européennes 2024    G-a-z-a: 15 mille enfants tombés en martyrs depuis le début de la guerre    Un nouveau roman de Béchir Garbouj: Les Persiennes    Ons Jabeur, rendez-vous à Londres !    Bundesliga et BeIN Sports : Une Alliance pour les fans dans la zone MENA    La Corée du Sud promet 24 milliards de dollars d'aide et d'investissements à l'Afrique    Ahmed Hachani rencontre le président Mauritanien    Young Inventors Prize 2024 : Une équipe tunisienne finaliste    80 candidats à l'élection présidentielle en Iran    Cisjordanie : 505 Palestiniens abattus comme des lapins depuis le 7 octobre, s'indigne l'ONU    Kylian Mbappé signe officiellement au Real Madrid    Emission d'une série de 3 nouveaux timbres-poste    Maroc-Comme en 2022 : 45 milliards de dirhams pour éviter l'explosion sociale, 14 milliards pour commencer…    Roland-Garros : Ons Jabeur s'incline face à Coco Gauff    Souassi : un homme meurt après avoir été attaqué par des chiens    A Kairouan, le prix des bananes ne diminue pas ! à 14 Dt le Kilo (Vidéo + Photos)    Maroc-automobile: 15.970 unités vendues en mai 2024    Relations internationales : Souveraineté, indépendance de la décision nationale et traitement d'égal à égal    Nabil ammar prend part à la réunion préparatoire du sommet Corée-Afrique : Hisser les relations afro-coréennes vers un partenariat renforcé    Tunisie-Suisse : Sécurité, récupération des fonds spoliés et migration circulaire à l'ordre du jour    Violence dans les stades : Carton rouge pour les supporters fanatiques et agressifs !    Amine Ben Ayed : la Tunisie souffre d'un déficit d'image et il est facile d'y remédier    Assemblée des représentants du peuple : Une séance plénière autour de la responsabilité médicale se tient aujourd'hui    Roland-Garros : Ons Jabeur face à Coco Gauff pour une place en demi-fnale    «Itinérances », documentaire de Khaled Barsaoui Un devoir de mémoire    Sommet Corée-Afrique : La Tunisie appelle à une coopération renforcée et équitable    Moungi Bawendi: Les leçons de vie d'un Nobel de chimie    L'historien Tunisien Dr Taoufik Ilaoui continue à faire parler de lui : Un hommage au spécialiste tunisien en histoire hiéroglyphique    Journées théâtrales 77, édition Raja Ben Ammar, du 11 au 24 juin au CinéMadart : Toutes et tous sur scène    Kais Saied : Des mesures urgentes pour l'agriculture et la gestion de l'eau    L'EST remporte le derby et se trouve à un point du titre : Sasse-Rodrigues, le duo en or !    Maintien assuré pour l'USBG malgré la défaite contre l'OB : Immense soulagement    Kais Saied plaide pour une réforme juste et équilibrée du régime des chèques    Si vous ne connaissez pas Dhehiba, vous ne connaissez pas la Tunisie    Tarek Ben Jazia : Ellouhoum interviendra à l'occasion de l'Aïd avec quatre mille moutons    Kais Saied s'engage à faciliter la création de sociétés communautaires pour les jeunes et les chômeurs    Soutien présidentiel aux sociétés communautaires : Lever les obstacles administratifs    L'hôtel du Lac ne sera pas démoli    Le Festival du film francophone en Tunisie du 5 au 19 juin 2024 : Programme à Tunis et Sousse    Journées du film Cubain à la Cinémathèque Tunisienne du 5 au 8 juin 2024 (Programme)    Décès de Mohamed Amine Ziadi    Solidarité mondiale : les capitales se lèvent pour dénoncer les crimes sionistes    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



3 obstacles qui entravent la bonne gouvernance
Publié dans WMC actualités le 01 - 05 - 2009

Les résultats d'une étude sur l'«environnement juridique et fiscal et gouvernance de l'entreprise en Tunisie» ont été débattus, jeudi 30 avril 2009, à l'Institut arabe des chefs d'entreprises.
Menée par M. Néji Baccouche, professeur à la Faculté de droit de Sfax, l'étude a identifié trois principaux obstacles qui entravent la bonne gouvernance et la compétitivité de l'entreprise. Ils sont d'ordre juridique, institutionnel et fiscal.
S'agissant du premier obstacle, l'environnement juridique de l'entreprise ne favorise guère sa bonne gouvernance dont les exigences sont insuffisamment prises en compte, tant par le droit des sociétés que par les règles d'ingénierie financière.
Le droit des sociétés est élaboré en fonction d'une tradition culturelle tunisienne consacrant la primauté de la dimension familiale des PME tunisiennes, le pouvoir absolu de leur gérant et leur corollaire l'absence au sein de l'entreprise de contrepouvoirs capables d'éviter les abus et en même temps crédibiliser l'entreprise auprès des tiers et des établissements de crédit.
Cette situation lèse énormément les actionnaires de l'entreprise qui se trouvent ainsi sous-informés alors que le gérant, lui, est hyper-informé des tenants et aboutissants de l'entreprise.
Au plan financier, l'entreprise tunisienne est victime de sa dépendance du crédit bancaire, synonyme de surendettement et de sur-bancarisation. Le recours au marché financier est toujours marginal en Tunisie. Aux Etats-Unis, les entreprises se financent au fort taux de 70% sur le marché financier et 30% auprès des banques.
Le deuxième obstacle réside dans l'inflation des structures d'appui, dans leur duplicité et l'enchevêtrement de leurs missions. Ces structures, qui apportent soit un appui logistique (API, APIA, CEPEX, ONTT, FIPA…), soit un appui financier (FONAPRAM, FOPRODI, FODEC, BFPME, BTS, PMN, PMI…), pâtissent d'une bureaucratisation excessive. L'auteur de l'étude préconise une privatisation de leur gestion et leur soumission à une évaluation régulière.
L'objectif est de faire en sorte que «l'administration puisse se reconvertir d'une administration procédurière et protectionniste à une administration plus souple et efficace qui se soucie du résultat de son action».
Le troisième obstacle qui empêche la bonne gouvernance est d'ordre fiscal. L'exigence de la transparence fiscale est : soit à cause de l'ampleur du secteur informel, foncièrement en fraude, soit à cause du manque d'une culture fiscale de transparence chez les décideurs au sein de l'entreprise.
Les activités du secteur informel sont, soit des entités qui échappent totalement à l'emprise du fisc, soit des forfaitaires. L'existence de cette catégorie de contribuables dont la contribution aux recettes fiscales de l'Etat est très modeste, n'est pas de nature à rassurer l'entreprise transparente ni de satisfaire au besoin financier de l'Etat. Elle crée de la frustration chez le contribuable «honnête» ou chez celui qui ne peut pas frauder.
Le nombre des forfaitaires ne cesse d'augmenter. Il est estimé à 350 mille. Le produit de l'impôt forfaitaire est tellement faible qu'il ne couvre probablement pas les frais de sa perception.
Dès lors, ce sont les salariés dont le revenu est soumis à la retenue à la source, ainsi que les entreprises soumisses au régime réel qui supportent la charge fiscale au titre des impôt directs.
L'ampleur du secteur informel et le nombre des forfaitaires constituent, avec leur faible contribution au titre des prélèvements obligatoires, une source de concurrence déloyale et un autre facteur qui pénalise les entreprises fiscalement «honnêtes».


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.