Aucune maladie n'échappe aux effets du tabac, de la plus banale à la plus grave. Il y en a qui y sont directement liées, d'autres pas. Et à ceux qui, parfois, rétorquent avec nonchalance "Oh cette personne n'a jamais fumé et elle a un cancer du poumon !", la réponse est simple: - de 10% de non fumeurs sont atteints de cette forme grave et mortelle de cancer, et encore, généralement ce sont des fumeurs passifs, les 90% restants sont des fumeurs confirmés. Le tabac fragilise le corps et fait de lui un terrain propice à toutes sortes de pathologies, tous les organes en sont touchés, il contient plus de 4.000 substances nocives dont plusieurs toxiques, tel l'arsenic. Pour ceux qui pensent également que la chicha est inoffensive, il n'en est rien, elle est même plus dangereuse car une seule chicha représente 40 cigarettes, sans oublier que lorsque l'on se partage une chicha, on risque de contracter des virus tel la tuberculose, ou même de nos jours le virus AH1N1, c'est-à-dire la grippe porcine... Les maladies les plus graves causées par le tabagisme sont les cancers, en premier lieu celui des poumons, ensuite ceux des lèvres, du larynx, pharynx, des cordes vocales, des bronches, de l'sophage, de l'estomac et de la vessie. Eh oui messieurs/dames, tous ces cancers ont un lien direct avec le tabac. Mais pas seulement, d'autres maladies très graves sont causées par le tabagisme dont la thrombose des petits vaisseaux à l'origine de l'infarctus du myocarde, l'incident vasculaire et cérébral et même de l'amputation d'un des membres inférieurs si un vaisseau venait à être bouché dans l'un des membres. Le tabac peut causer la chute des cheveux, la diminution des sens, la perte des réflexes, le tremblement, la couleur grisâtre du visage, bleue des lèvres, jaune des dents ainsi que les caries, la toux chronique avec expectoration, la diminution de la concentration et l'oubli, avec ce que ça implique comme conséquences sur les personnes dont la nature même de l'emploi exige de la concentration ou une forme physique. Au vue de toutes ces conséquences du tabac, peut-on encore négliger son coût social, économique et médical ?