Transparency International a publié mardi 17 novembre 2009, son Indice de Perceptions de la Corruption 2009 (ICP). En effet, selon ce dernier rapport, la plupart des 180 pays passés au crible par ledit indice (même nombre que celui de 2008) ont obtenu une note inférieure à cinq sur une échelle de 0 (haut degré de corruption perçu) à 10 (faible degré de corruption perçu). Pour les non initiés, l'IPC, qui évalue la perception du niveau de corruption affectant l'administration publique dans un pays donné, est un indice composite, c'est-à-dire qu'il est fondé sur 13 enquêtes différentes menées auprès d'entreprises ou d'experts. Quels sont les enseignements à tirer du rapport 2009 de Transparency international (TI)? D'abord, selon les experts de l'organisation, dont le siège est situé à Berlin (Allemagne) et présidée par Huguette Labelle, Nouvelle-Zélande, Danemark et Singapour sont considérés comme les pays les plus 'saints'' en matière de corruption. Et selon Labelle, citée par notre confrère www.babnet.net , "l'argent corrompu ne doit pas pouvoir trouver des zones de refuge. Il est temps d'en finir avec les excuses". Elle fait sans doute allusion à ce qui est convenu d'appeler, surtout par ces temps de crise, 'le paradis fiscaux''. Ensuite, la Tunisie qui occupe le 65ème rang avec un score de 4,2, et perd au passage 3 places par rapport à 2008 (62ème) et plus de 23 places par rapport à 2004 (39ème). Toutefois, notre pays demeure le pays le moins corrompu d'Afrique du Nord, puisqu'il est classé très loin devant le Maroc qui se situe au 89ème rang mondial, suivent ensuite l'Algérie ex aequo avec l'Egypte à 111ème place, puis la Libye 130ème. Dans l'ensemble du monde arabe, c'est le Qatar qui obtient le meilleur score (22ème), suivi des Emirats Arabes Unis (30ème) et d'Oman 39è.