L'actualité boursière voire économique- internationale reste dominée ces derniers jours par l'émirat de Dubaï. Avec des titres dans la presse internationale qui font peur, très peur même. 'Séisme financier à Dubaï'', 'Après le séisme qui a frappé Dubaï'', 'Un risque à 5 milliards de dollars'', 'Dubaï au bord de la faillite'', 'Dubaï, un château de cartes bâti sur du sable'', 'Faillite de Dubaï, cet émirat très actif en Europe'' Ce sont là entre autres titres la Une des journaux. Mais contrairement à la crise financière puis économique mondiale, 'l'affaire'' de Dubaï nous intéresse, nous Tunisiens, à plus d'un titre. Et pour cause, le fleuron dans l'immobilier, en l'occurrence Sama Dubaï (filiale de Dubaï Holding Group) est impliqué dans les grands projets immobiliers en Tunisie, notamment dans le projet 'La Porte de la Méditerranée''. Il y a quelques mois webmanagercenter a commencé à parler des problèmes financiers que rencontrait Sama Dubaï depuis la fin de l'année 2008. En effet, vous vous souvenez sans doute de notre article publié le 26 mars 2009 «Sama Dubaï gèle ses projets au Maghreb». « Comme certains s'y attendaient et d'autres le craignaient, ces projets au Maroc et en Tunisie- devraient être reportés», avions-nous notamment écrit. «En Tunisie, d'abord, le projet de «La Porte de la Méditerranée», la nouvelle ville que Sama Dubai, filiale de Dubai Holding Group, se proposait de réaliser sur les bords du Lac Sud de Tunis, avec un investissement de 25 milliards de dollars, ne semble plus, dans l'immédiat, à l'ordre du jour». Pourtant presque un mois auparavant (c'était le 4 février), le ministre du Développement et de la Coopération internationale soulignait en substance que les mégaprojets touristico-immobiliers programmés en Tunisie seront réalisés selon l'échéancier convenu avec les investisseurs qui ont conclu des conventions avec le gouvernement tunisien. Il précisait plus loin en disant que la réalisation de ces projets «se fait selon le calendrier prévu par les deux parties Aucun groupe d'investisseurs n'avait exprimé sa volonté de retirer ses investissements». Tout ceci pour dire qu'une question fondamentale se pose pour le Maghreb en général, et pour la Tunisie en particulier : qu'en est-il des projets de Sama Dubaï en Tunisie mais également au Maghreb ?