Mais qui connaît la KOICA et ses actions ? Eh bien, depuis mercredi 8 décembre 2009, l'Agence coréenne de coopération internationale a livré sa vision de coopération en matière de développement avec la Tunisie, et ce lors d'une rencontre avec les représentants de la presse nationale. Avec la volonté de partager son expérience unique de développement, la Corée du Sud -devenue en 50 ans la 13ème puissance mondiale- a construit une stratégie de coopération basée sur le respect du pays partenaire. En Tunisie, le premier bureau de la KOICA a été ouvert en 1991 afin de promouvoir les relations entre les deux pays et apporter l'aide publique coréenne en concordance avec les plans de développement nationaux. Mais alors, comment se fait-il que la KOICA soit passée inaperçue pendant tant d'années ? Peu importe, l'équipe actuelle a décidé de passer de l'ombre à la lumière, en quelque sorte. C'est ainsi qu'on nous fait savoir qu'actuellement et de façon concrète, cette coopération technique est principalement portée par la réalisation de projets (transfert de technologie et de compétences pour la culture de mollusques et crustacés, renforcement du SI pour l'emploi et amélioration de la qualité des services administratifs ), par des programmes de formation (mastères ) pour les cadres de la fonction publique en Corée et par la présence de volontaires coréens. Ces deux dernières années, le volume d'activités de la KOICA a considérablement augmenté (plus de 4 millions de dollars en 2009) et cette tendance va se poursuivre avec l'entrée au Development Assistance Committee (comprenez principaux bailleurs de fonds internationaux) du pays des Matins calmes.