La présentation des résultats de la phase d'analyse prospective du projet «Tunisie 2040» et une table ronde sur «Le Grand Paris et le Grand Tunis» constitueront les moments forts de l'université d'été 2010 de l'Association Mohamed Ali de la Culture Ouvrière. Lancée en janvier 2009, le projet «Tunisie 2040», l'étude prospective sur l'avenir de la Tunisie, lancée par le Centre Mohamed Ali de Recherches, d'Etudes et de Formation (CEMAREF), présidé par M. Habib Guiza, a bien progressé. Après la présentation des résultats de la phase d'analyse rétrospective en janvier 2010, l'Université d'été 2010 (22-25 juillet 2010), organisée par l'Association Mohamed Ali de la Culture Ouvrière (ACMACO), elle aussi pilotée par cet ancien syndicaliste, sera l'occasion pour les participants de faire le point de l'avancement des travaux menés dans le cadre de l'étude prospective. La première journée de l'université d'été plantera en quelque sorte le décor et traitera de «l'autonomie de production des savoirs». Deux interventions y sont prévues : «rôle des think-tanks dans l'espace maghrébin» (Khadija Mohsen Finan, IFRI), et «l'importance des pratiques de gestion dans les pays du Sud de la Méditerranée ; enjeux culturels» (Héla Youssefi). On entrera dans le vif du sujet avec la deuxième journée. Après l'ouverture officielle, Mahmoud Ben Romdhane présentera le projet «Tunisie 2040» et les résultats de sa phase rétrospective. Asma Nouira traitera de l'évolution de la relation du religieux et du politique en Tunisie depuis le 19ème siècle. Mahmoud Ben Romdhane reprendra ensuite la parole avec Mustapha Elhaddad pour parler de «la problématique de la prospective, vision et questions transversales». Lors de la deuxième séance du vendredi 23 juillet et toute la journée du samedi 24, les différents axes et thèmes de l'étude treize au total- seront présentés et discutés : Penser le projet moderniste tunisien dans le cadre d'une vision prospective (Abdelkader Zghal) ; L'avenir de la culture tunisienne à l'horizon 2040 (Abdelmajid Charfi) ; La Tunisie et son environnement géostratégique (Ahmed Ounaïes) ; Qu'est-ce qu'une société tunisienne moderne d'avenir ? Savoir, Savoir-faire et savoir-être (Tahar Guiza) ; Croissance, développement et institutions (Mahmoud Ben Romdhane) ; Le développement durable à l'horizon 2040 (Mustapha Elhaddad) ; La prospective spatiale (Amor Belhédi) ; Genre et famille (Iqbal Gharbi) ; Médias (Abdelkrim Hizaoui) ; séparation et indépendance des pouvoirs (Ghazi Ghraïri) ; Jeunesse et loisirs (Asma Nouira) ; Systèmes de relations professionnelles et de protection sociale (Mongi Tarchouna) ; Entreprises et système productif tunisien (Jouhaina Ben Boubaker). La dernière journée de l'université sera dédiée en partie à l'urbanisme avec une table ronde sur «Le Grand Paris et le Grand Tunis» qui seront présentés respectivement par Didier Martin et le tandem Morched Chabbi-Jelal Abdelkafi. La deuxième table ronde de la dernière matinée discutera de «crise et renouvellement du syndicalisme : le rôle des cadres».