L'exercice de la politique a des règles et, parmi celles-ci, celle de présenter ses vœux à ses administrés. Ainsi, dans les pays civilisés où les dirigeants sont bien éduqués, tout chef d'entreprise présente ses vœux de « bonne année » à ses salariés, tout ministre à ses fonctionnaires et tout président de la République à ses citoyens. Un peu vers 20 heures ce 31 décembre, partout dans le monde, présidents, rois et émirs, démocrates et dictateurs, élus et putschistes, ont présenté ou présenteront leurs vœux de la nouvelle année 2022 à leurs concitoyens en faisant un bref bilan de l'année écoulée et leurs projections (généralement optimistes) pour l'année à venir. Tous les pays, sauf un, la Tunisie. Notre président n'a pas daigné faire le speech que font tous ses homologues. Il s'est suffi de dire bonne année aux Tunisiens, jeudi lors d'un conseil de ministres, et ça s'est arrêté là. Les Tunisiens n'auront pas droit à des bilans ou des projections. Le président payé par nos impôts ne nous offre que son mépris en cette fin d'année. Elle n'est pas belle la Tunisie d'aujourd'hui, jadis un modèle de correction…
Bonne année à tous les lecteurs de Business News, Tunisiens et étrangers, laïcs et islamistes, noirs et blancs, hétérosexuels et LGBTQ+. Nos meilleurs vœux les plus sincères pour une année 2022 qui guérira les plaies de notre chère Tunisie et la débarrassera de tous ceux qui lui font du mal, à commencer par ses dirigeants.