La présidente du PDL, Abir Moussi a célébré samedi 30 juillet 2022, la fête de la République à Diar Lemdina à Hammamet, au milieu de ses partisans et des sympathisants du parti. A la suite du spectacle organisé à cette occasion, la présidente du parti a prononcé un discours saluant la mémoire du leader Habib Bourguiba, mais aussi celle de l'ancien président Zine El Abidine Ben Ali. Abir Moussi a, dans un premier temps, épinglé la présidence de la République, ayant fait abstraction de la célébration de la fête de la République au palais de Carthage, soulignant qu'il est du devoir de l'institution de la présidence de la République de préserver la mémoire nationale et de célébrer les fêtes nationales. Dénonçant le référendum et la manipulation des résultats annoncés, la présidente de PDL a indiqué, également, qu'il ne faut pas croire que le président de la République, Kaïs Saïed cherche à écarter les islamistes de la scène politique. « Il suffit de bien observer pour voir qu'au lendemain du référendum, le président d'Ennahdha Rached Ghannouchi s'est affiché dans tous les médias. Il ne fait l'objet d'aucune poursuite en justice sérieuse ». Durant plus de deux heures, la présidente du PDL a épinglé tout le processus du référendum, et l'impasse constitutionnelle face à laquelle se retrouve, actuellement, le président Kaïs Saïed, estmant qu'il se doit d'organiser un présidentielle anticipée afin qu'il puisse exercer.