Le secrétaire général adjoint du Syndicat des fonctionnaires de la direction générale des unités d'intervention de Gabès (SFDGUI), Nassim Rouissi a affirmé que les syndicats de police étaient le fruit de la révolution de 2011. Il a insisté sur le rôle joué par celles-ci dans la lutte contre le terrorisme et la contrebande. Il a affirmé que le SFDGUI ne refusait pas l'idée d'une unification des syndicats des forces de police. « Néanmoins, cette unification doit se faire par les adhérents et les militants de ces structures... Je souhaite une préservation de l'indépendance du travail syndical et une absence totale de contrôle du pouvoir en place », a-t-il ajouté. Intervenant le 17 août 2022 sur les ondes de la radio Express Fm, Nassim Rouissi a critiqué la position du ministère de l'Intérieur exprimée à travers un récent communiqué critiquant l'attitude de certains syndicalistes. Il a appelé au retrait du communiqué considérant que cet acte pouvait être considéré comme diffamatoire. Il a expliqué ne pas comprendre l'intérêt de publier ce document. Il a considéré qu'un petit groupe d'agents de police œuvrait pour la dégradation de l'image des syndicats de forces de l'ordre et a appelé à ne pas se ruer derrière les intox et fausses informations servant ce but-là. S'adressant au ministre de l'Intérieur, Taoufik Charfeddine, le secrétaire général de la SFDGUI a rappelé que rien n'était éternel et qu'il pourrait quitter son poste à n'importe quel moment. « Mon message au ministre de l'Intérieur est le suivant : il n'y a encore eu aucune réalisation... Un autre message que j'adresse au président de la République concernant l'incident de Sfax. Nous aurions souhaité un soutien de sa part, car personne ne doit accepter les atteintes aux forces de l'ordre... Il ne doit pas limiter le travail syndical aux questions d'ordre social », a-t-il ajouté.
Pour rappel, le ministère de l'Intérieur avait publié un communiqué à la date du 16 août 2022 critiquant l'attitude de certains membres des syndicats des forces de l'ordre. Le ministère avait, aussi, annoncé la poursuite en justice de ces derniers.
