La vice-présidente du Tribunal de première instance de Tunis et juge chargée des biens confisqués, Leila Abid, a indiqué ce mardi 2 février 2016, à la TAP, qu'une procédure pénale a été ouverte contre de hauts cadres du ministère des Affaires sociales. Elle a précisé que l'objectif de cette procédure est de « contester la décision selon laquelle le centre « Farhat Al Hayet », placé sous tutelle judiciaire, est exclu de la liste des recrutements de cadres spécialisés dans l'éducation des personnes handicapées ». « Un haut fonctionnaire du ministère a sciemment et abusivement usé de sa qualité pour contraindre les éducateurs, liés par un contrat avec le centre « Farhat Al Hayat, à présenter leur démission », a affirmé Leila Abid, ajoutant qu'« Il a proféré des menaces d'exclusion de toute opération de recrutement. Ce qui constitue une attitude vivement condamnable et répréhensible au vu de la législation pénale ». La vice-présidente du Tribunal de première instance de Tunis a indiqué que le chef du cabinet du ministre des Affaires sociales a été averti à ce sujet. « Les agissements du responsable en question interviennent sur fond d'une affaire de corruption dévoilée par la magistrate en charge du contrôle de ce centre » a-t-elle conclu.