Le député et dirigeant d'Afek Tounes, Karim Helali, est revenu, dans un statut publié, aujourd'hui, dimanche 19 novembre 2017, sur l'affaire du jeune diplômé handicapé, en grève de la faim devant le siège du ministère de l'Emploi. M. Helali a tenu à préciser que cette grève de la faim et la couverture médiatique ont eu lieu sans prise de contact avec le ministère et ses structures, soulignant que le jeune homme n'a présenté aucune demande pour rencontrer le ministre, ou des cadres du département. « Les services du ministère l'ont contacté pour prendre connaissance de ses revendications, qui consistent à l'embauche dans la fonction publique dans sa région. Un rendez-vous lui a été fixé que le chef de cabinet du ministre des Affaires sociales, mais il a refusé de se présenter », souligna M. Helali.
Par ailleurs, une filiale de l'entreprise française, France Telecom, a exprimé sa volonté de l'embaucher et de lui fournir tous les moyens nécessaires, tenant compte de sa situation particulière, à savoir, un bureau, une habitation, une voiture et une chaise roulante sophistiquée, tout cela avec un salaire respectable. « Le responsable des ressources humaines de l'entreprise s'est déplacé pour voir le jeune homme et lui a proposé de l'accompagner en voiture pour signer le contrat, mais le jeune diplômé a refusé cette offre », indique M. Helali.
Le dirigeant d'Afek Tounes a affirmé que la famille du jeune homme a été informée de tous les faits. « J'ai voulu apporter toutes ces précisions pour éviter toute exploitation politique de ce cas social, sans avoir la version réelle des faits l'entourant ».