Le parti Harak, et particulièrement ses dirigeants Salim Ben Hamidene et Olfa Helali (celle qui a admis qu'elle est un peu zinzin), suite à la mutation du magistrat du Contentieux de l'Etat, Amor Sifaoui. Une mutation ordinaire ordonnée par le ministre des Domaines de l'Etat que les Ben Hamidane et Helali présentent comme étant un crime dirigé et orienté contre le magistrat afin de le délester des dossiers dont il est chargé et libérer le terrain devant les corrompus pour voler l'argent public. En d'autres termes, et à les entendre, le magistrat appelé à remplacer M. Sifaoui serait un corrompu. Les deux dirigeants présentent Amor Sifaoui comme étant un magistrat droit, honnête et juste, tout en admettant qu'il est membre du bureau exécutif de leur parti Harak. Comment un magistrat peut-il être neutre quand il est affiché partisan d'un parti politique qui a toujours divisé la population. Le plus drôle est que celui qui distribue les certificats d'honnêteté est lui-même mis en examen dans une affaire de corruption. Les dirigeants du Harak entendent mobiliser les foules pour une manifestation devant le ministère des Domaines de l'Etat et critiquent le silence complice des médias et de l'UGTT. Quant à Mabrouk Korchid, il est accusé de tous les crimes et on n'hésite pas à l'injurier à longueur de pages. Bon à rappeler, c'est ce ministre qui a été le premier à mettre fin au manège de son prédécesseur Salim Ben Hamidene et à étaler devant l'opinion publique ses abus durant son passage au ministère des Domaines de l'Etat. C'est également lui qui a traduit son dossier devant la justice. Depuis, il est victime d'une campagne de dénigrement incessante de la part de plusieurs dirigeants et députés du Harak.