Tout le monde reste sur ses gardes… Le mandat du président élu s'achève dans deux ans. Seulement, la situation dans laquelle se trouve Abdessalem Saidani ne lui permet pas d'aller jusqu'au terme de son mandat. En outre, les supporters «jaune et noir», lassés de voir leur équipe favorite malmenée de la sorte, ne sont pas dispose à revivre les mêmes angoisses de l'opération sauvetage de l'exercice qui vient de s'écouler. Le comité de soutien, appelé à la rescousse en fin de saison, a, en fin de compte, contribué à la réussite de cette lourde besogne ! C'est dans ce contexte bien précis que la large famille cabiste s'est réunie, le week-end passé dans un hôtel au centre de Bizerte, pour remercier tous ceux qui n'ont pas lésiné sur les moyens pour sauver le Club de la rétrogradation (Socios, hommes d'affaires, sociétés…). On a exigé, à cette occasion, que se tienne une assemblée générale extraordinaire pour élire une nouvelle équipe dirigeante avant le démarrage de la nouvelle saison. Ce rendez-vous électoral ne pourra pas avoir lieu sans la présentation des rapports moral et financier. Il s'agit d'une condition que les responsables actuels auront du mal à satisfaire au vu des nombreux chèques qui circulent ici et là au nom de tierces personnes et non à celui du CAB. Dans pareille situation, il est utopique qu'un éventuel candidat à la présidence du club se présente avant de mettre les choses au clair ! Des fonds à récolter Dans le même temps, le comité directeur actuel, qui compte laisser la place, demande au comité de soutien de prolonger son rôle encore trois mois afin de récolter des fonds pour pouvoir payer les salaires. Sauf que la direction administrative ne lui appartient pas. Vœu irréalisable ! Une nouvelle réunion est prévue dans les jours à venir pour trouver une issue à cette confusion qui règne au sein du club. Qui est à l'origine de cette tempête au CAB ? Tout le monde sait, à Bizerte, qui a semé le vent…