img data-attachment-id="88022" data-permalink="https://lapresse.tn/88021/ils-ont-dit-44/walid-belhaj-amor/" data-orig-file="https://i2.wp.com/lapresse.tn/wp-content/uploads/2021/02/walid-belhaj-amor.jpg?fit=393%2C491&ssl=1" data-orig-size="393,491" data-comments-opened="1" data-image-meta="{"aperture":"0","credit":"","camera":"","caption":"","created_timestamp":"0","copyright":"","focal_length":"0","iso":"0","shutter_speed":"0","title":"","orientation":"0"}" data-image-title="walid-belhaj-amor" data-image-description data-medium-file="https://i2.wp.com/lapresse.tn/wp-content/uploads/2021/02/walid-belhaj-amor.jpg?fit=240%2C300&ssl=1" data-large-file="https://i2.wp.com/lapresse.tn/wp-content/uploads/2021/02/walid-belhaj-amor.jpg?fit=393%2C491&ssl=1" class="size-medium wp-image-88022 alignleft jetpack-lazy-image" src="https://i2.wp.com/lapresse.tn/wp-content/uploads/2021/02/walid-belhaj-amor.jpg?resize=240%2C300&ssl=1" alt width="240" height="300" data-recalc-dims="1" data-lazy-srcset="https://i2.wp.com/lapresse.tn/wp-content/uploads/2021/02/walid-belhaj-amor.jpg?resize=240%2C300&ssl=1 240w, https://i2.wp.com/lapresse.tn/wp-content/uploads/2021/02/walid-belhaj-amor.jpg?w=393&ssl=1 393w" data-lazy-sizes="(max-width: 240px) 100vw, 240px" data-lazy-src="https://i2.wp.com/lapresse.tn/wp-content/uploads/2021/02/walid-belhaj-amor.jpg?resize=240%2C300&is-pending-load=1#038;ssl=1" srcset="data:image/gif;base64,R0lGODlhAQABAIAAAAAAAP///yH5BAEAAAAALAAAAAABAAEAAAIBRAA7"Walid Bel Hadj Amor, directeur général de Comete Engineering et vice-président de l'Iace «Les secteurs les plus touchés par la crise sanitaire sont ceux qui approvisionnent les fabricants européens et ceux qui travaillent au profit des marchés de consommation. Dans l'ensemble, la plupart des entreprises ont constaté une baisse du nombre de leurs transactions, ce qui est principalement dû à la baisse de la demande sur les marchés internes et externes. Il y a des entreprises qui ont été perturbées en raison de la baisse de l'offre. A ce jour, les entreprises qui ont fermé définitivement leurs portes ne dépassent pas le seuil des 5%, ce taux ne semble pas significatif et l'impact de l'année 2020 se verra en 2021. Les entreprises qui traitent avec l'Etat ne reçoivent pas leur dû. S'agissant du déficit budgétaire initial, cela créerait des difficultés d'un autre type liées à la capacité de financement. L'économie est une chaîne et les banques sont au milieu de celle-ci. Le secteur bancaire en Tunisie connaît une certaine fragilité et la taille des banques est contraignante par rapport aux exigences de l'économie tunisienne. Au sujet de la crise financière que pourrait connaître le pays, tous les scénarios sont possibles, et l'hypothèse la plus probable dans ce sens est le scénario grec. Cela est d'autant plus vrai que le ministre des Affaires sociales a déclaré que 46 accords ont été signés concernant la masse salariale à un moment où l'on connaît un déficit budgétaire initial de 10 milliards de dinars. L'Etat affirme qu'il est en mesure de financer ledit déficit, or, selon cette démarche, le scénario grec se profile de plus en plus et il est basé essentiellement sur le principe de la tutelle complète du Fonds monétaire international. Ce qui signifie que nous aurons besoin de fonds qu'il est possible d'encaisser chaque mois, avec l'imposition d'une réduction des salaires, des retraites ou de la vente des actifs. Les entreprises connaissaient des difficultés avant même la crise sanitaire, en plus d'une croissance faible qui provient relativement du secteur privé». img data-attachment-id="88023" data-permalink="https://lapresse.tn/88021/ils-ont-dit-44/nader-hadded/" data-orig-file="https://i2.wp.com/lapresse.tn/wp-content/uploads/2021/02/nader-hadded.jpg?fit=395%2C491&ssl=1" data-orig-size="395,491" data-comments-opened="1" data-image-meta="{"aperture":"0","credit":"","camera":"","caption":"","created_timestamp":"0","copyright":"","focal_length":"0","iso":"0","shutter_speed":"0","title":"","orientation":"0"}" data-image-title="nader-hadded" data-image-description data-medium-file="https://i2.wp.com/lapresse.tn/wp-content/uploads/2021/02/nader-hadded.jpg?fit=241%2C300&ssl=1" data-large-file="https://i2.wp.com/lapresse.tn/wp-content/uploads/2021/02/nader-hadded.jpg?fit=395%2C491&ssl=1" class="size-medium wp-image-88023 alignleft jetpack-lazy-image" src="https://i2.wp.com/lapresse.tn/wp-content/uploads/2021/02/nader-hadded.jpg?resize=241%2C300&ssl=1" alt width="241" height="300" data-recalc-dims="1" data-lazy-srcset="https://i2.wp.com/lapresse.tn/wp-content/uploads/2021/02/nader-hadded.jpg?resize=241%2C300&ssl=1 241w, https://i2.wp.com/lapresse.tn/wp-content/uploads/2021/02/nader-hadded.jpg?w=395&ssl=1 395w" data-lazy-sizes="(max-width: 241px) 100vw, 241px" data-lazy-src="https://i2.wp.com/lapresse.tn/wp-content/uploads/2021/02/nader-hadded.jpg?resize=241%2C300&is-pending-load=1#038;ssl=1" srcset="data:image/gif;base64,R0lGODlhAQABAIAAAAAAAP///yH5BAEAAAAALAAAAAABAAEAAAIBRAA7"Nader Hadded, financier et consultant «La problématique qui se pose actuellement est la capacité des banques à accorder des prêts à l'Etat. Aussi, l'on s'interroge quant à la solidité financière des banques en ce qui concerne l'accord des crédits ainsi qu'en matière de liquidités. Les banques en Tunisie œuvrent de manière générale au profit de certains secteurs et opérateurs économiques. Toutefois, ces établissements n'ont pas joué un rôle important dans l'incitation à l'investissement, en l'occurrence au cours des dix dernières années. S'ajoutent, à cela des dépassements commis par le secteur bancaire à l'instar du taux d'intérêt exagérément élevé, et ce, en échappant au contrôle de la Banque centrale. Dans le cas où la Tunisie serait dans l'incapacité de rembourser ses dettes, le secteur bancaire tunisien risque fortement de s'effondrer. Aujourd'hui, il est impératif de réviser le rôle joué par certaines banques publiques. Le rôle des banques commerciales n'est pas de financer l'Etat, mais d'accorder l'aide financière requise par le citoyen ». img data-attachment-id="88024" data-permalink="https://lapresse.tn/88021/ils-ont-dit-44/moez-abidi/" data-orig-file="https://i0.wp.com/lapresse.tn/wp-content/uploads/2021/02/moez-abidi.jpg?fit=395%2C491&ssl=1" data-orig-size="395,491" data-comments-opened="1" data-image-meta="{"aperture":"0","credit":"","camera":"","caption":"","created_timestamp":"0","copyright":"","focal_length":"0","iso":"0","shutter_speed":"0","title":"","orientation":"0"}" data-image-title="moez-abidi" data-image-description data-medium-file="https://i0.wp.com/lapresse.tn/wp-content/uploads/2021/02/moez-abidi.jpg?fit=241%2C300&ssl=1" data-large-file="https://i0.wp.com/lapresse.tn/wp-content/uploads/2021/02/moez-abidi.jpg?fit=395%2C491&ssl=1" class="size-medium wp-image-88024 alignleft jetpack-lazy-image" src="https://i0.wp.com/lapresse.tn/wp-content/uploads/2021/02/moez-abidi.jpg?resize=241%2C300&ssl=1" alt width="241" height="300" data-recalc-dims="1" data-lazy-srcset="https://i0.wp.com/lapresse.tn/wp-content/uploads/2021/02/moez-abidi.jpg?resize=241%2C300&ssl=1 241w, https://i0.wp.com/lapresse.tn/wp-content/uploads/2021/02/moez-abidi.jpg?w=395&ssl=1 395w" data-lazy-sizes="(max-width: 241px) 100vw, 241px" data-lazy-src="https://i0.wp.com/lapresse.tn/wp-content/uploads/2021/02/moez-abidi.jpg?resize=241%2C300&is-pending-load=1#038;ssl=1" srcset="data:image/gif;base64,R0lGODlhAQABAIAAAAAAAP///yH5BAEAAAAALAAAAAABAAEAAAIBRAA7"Moez Abidi, professeur en économie «En l'absence de réformes mises en place, l'économie devient déformée. Cet état des lieux se manifeste sous différents axes, à l'instar de la fiscalité qui devient un outil de rafistolage dans le cadre de la loi de finances, de la prolifération de l'économie informelle qui devient synonyme d'enrichissement rapide, du recul de l'activité industrielle qui fait l'objet de risques liés aux multiples protestations sociales, ainsi que de la dégradation du niveau de la qualité de l'éducation. Il y a une réelle vague de désindustrialisation face à un tsunami de franchise due aux importantes difficultés que connaît le secteur de l'industrie en Tunisie. Les conséquences de cette situation sont, en l'occurrence, une pression sur les réserves en devises de l'Etat. En augmentant la masse salariale, le budget de l'investissement décroît considérablement, et ce, sans pour autant que le pouvoir d'achat ne s'améliore. Aussi, en réduisant le budget de l'investissement, les réformes nécessaires ne peuvent pas être mises en place ».