José Sacristán est l'un des interprètes les plus prestigieux et les plus aimés de la scène espagnole, il a su retranscrire sur grand écran certains grands changements de la société espagnole. Dans ce cycle, il nous offre la possibilité d'aborder, à travers quatre films —choisis par lui-même — la représentation d'une série de personnages inoubliables qui font partie de la mémoire collective des Espagnols. L'ambassade d'Espagne en Tunisie et l'Instituto Cervantes Túnez, en collaboration avec l'Académie des arts et des sciences cinématographiques d'Espagne organisent, pour le mois de février, un cycle de projections en ligne dédié à l'acteur et réalisateur espagnol, José Sacristán. L'événement propose une série de films à voir sur la chaîne Vimeo de l'Instituto Cervantes chaque vendredi, rendant hommage au travail acharné et exceptionnel de José Sacristán, lauréat du Goya de Honor 2022. José Sacristán est l'un des interprètes les plus prestigieux et les plus aimés de la scène espagnole, il a su retranscrire sur grand écran certains grands changements de la société espagnole. Dans ce cycle, il nous offre la possibilité d'aborder, à travers quatre films —choisis par lui-même— la représentation d'une série de personnages inoubliables qui font partie de la mémoire collective des Espagnols. À (re)découvrir donc, le 4 février: «Asignatura pendiente» (1977), premier film du réalisateur espagnol oscarisé José Luis Garci, cette comédie dramatique, succès historique au box-office et symbole du cinéma européen des années 70, est essentielle pour découvrir l'Espagne de la Transition, dans laquelle les Espagnols — représentés par le couple clandestin joué par José Sacristán et Fiorella Faltoyano — réclamaient la liberté et la démocratie. «Flor de Otoño» (1978) réalisé par Pedro Olea , prévu pour le 11 février, a permis à José Sacristán de remporter le prix du meilleur acteur au Festival de San Sebastián en 1978 et le prix San Jordi du meilleur acteur national en 1979, grâce à sa magnifique interprétation en tant que protagoniste de ce film du grand Pedro Olea. Il y joue le role de Lluís, un jeune avocat bourgeois avec une idéologie anarchiste qui, à Barcelone dans les années 1930, travaille la nuit comme drag-queen dans un cabaret sous le nom artistique de Flor de Autumn. Programmé pour le 18 février, «El muerto y ser feliz», un road-movie hispano-franco-argentin coécrit et réalisé par Javier Rebollo et sorti en 2013 qui offre une interprétation captivante de José Sacristán, un acteur qui ne cesse de définir son travail, après plus de 100 films derrière lui, comme un simple jeu. Et, pour finir, le 25 février, «Un lugar en el mundo» réalisé en 1992 par l'Argentin Adolfo Aristarain. Le film situe son intrigue après la mort du président argentin Juan Perón en 1974. Dans un contexte social et politique trouble, plusieurs individus se réunissent et opposent leurs points de vue sur la situation du pays, l'existence et la liberté. José Sacristán met au service de ce classique à succès et émouvant du réalisateur argentin Adolfo Aristarain, son énorme capacité à s'identifier à des personnages dont la caractéristique fondamentale est toujours l'engagement et la lutte pour tenter de changer le monde. Tous les films seront disponibles en version originale sous-titrée en français sur la chaîne Vimeo de l'Institut Cervantes pendant 48h, à partir de 20h00: vimeo.com/channels/institutocervantes